Norvège (1987-1988)
Publié le 20/09/2020
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La Norvège a subi en 1987 le contrecoup de la crise pétrolière de 1986:
ralentissement de la croissance (+1,3%) et de la production industrielle
(+1,8%), baisse des investissements (-3,7%).
L'économie est restée marquée par
d'importants déséquilibres internes et externes.
La production de pétrole et de
gaz (78,5 millions de tonnes équivalent-pétrole) a crû de 11,8%, mais elle
devait être ramenée pour le premier trimestre 1988 à un niveau inférieur aux
prévisions.
Fondée sur l'achat et la fusion de compagnies, la réussite d'un groupe comme
Aker-Norcem est demeurée exceptionnelle.
Le secteur non pétrolier a montré ses
difficultés à conquérir des parts du marché international, en dépit d'une
augmentation sensible de ses exportations (13%).
La baisse de production des
chantiers navals s'est accélérée (-23,8%) et le gouvernement a décidé d'enrayer
l'hémorragie de bâtiments de la marine marchande en créant un registre maritime
international.
Les tensions du marché du travail (chômage à 2,1%, créations d'emplois en hausse
de 1,9%), la réduction de la durée du travail depuis le 1er janvier 1987 et les
conséquences de la dévaluation de 1986 ont maintenu à un niveau élevé les coûts
salariaux horaires (+11,4%) et l'inflation (8,7%).
Cependant, une politique de
contraction de la demande a permis de réduire la désépargne et de diminuer la
consommation des ménages (-1,9%) et les importations (-3,4%).
La balance
commerciale s'est améliorée (-12,1 milliards de couronnes contre -17,6 en 1986),
la balance des paiements courants affichant encore un important déficit (-28,1
milliards de couronnes, soit 5% du PNB).
Au printemps de 1988, les syndicats se
sont à nouveau trouvés devant l'obligation d'accepter une limitation des hausses
salariales.
Depuis 1986, le gouvernement minoritaire de Mme Gro Harlem Brundtland a joui de
plusieurs atouts: une "compréhension" relative des syndicats, l'unité retrouvée
des travaillistes lors de leur congrès de mai 1987, la division de l'opposition
"bourgeoise".
Conservateurs et centristes ex-agrariens en particulier n'ont pu
se mettre d'accord.
Mais la position du gouvernement travailliste est restée
fragile.
Aux élections municipales et régionales du 14 septembre 1987, le Parti
du progrès, qui a glissé du populisme à la scandinave vers les thèmes plus
classiques de l'extrême droite, est sorti grand vainqueur (12,1% des voix contre
6% en 1983) aux dépens du Parti conservateur (23%, baisse de 3%) mais aussi des
travaillistes (36%, baisse de 3%).
Depuis lors les "progressistes" ont encore
gagné en popularité.
A l'inverse, l'image du parti de G.
Brundtland a souffert des irrégularités
commises par la Statoil, la compagnie pétrolière d'État, qui ont conduit
plusieurs membres de son conseil d'administration à démissionner en novembre
1987.
Les négociations avec l'URSS sur les délimitations des zones économiques
dans la mer de Barents n'avaient pas encore abouti en mai 1988 (deux accords
annexes ont été signés le 15 janvier 1988).
Au printemps de 1988, le Storting -
le Parlement norvégien - devait débattre du livre blanc déposé le 21 mai 1987
par le gouvernement, et portant sur les relations avec la CEE.
Un sujet en voie
de réactualisation à la veille de la mise en place du marché unique..
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