Databac

Niger (2004-2005): Crise alimentaire

Publié le 20/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Niger (2004-2005): Crise alimentaire. Ce document contient 785 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« La vie politique nigérienne a été marquée en 2004 par une série de consultations électorales, qui se sont tenues dans de bonnes conditions mais n'ont guère changé la donne politique.

En juillet, les premières élections municipales du pays (celles de 1999, contestées, avaient été annulées) ont permis d'élire 3 747 conseillers municipaux et maires pour les 265 communes du Niger.

La mouvance présidentielle, regroupant le Mouvement national pour la société de développement (MNSD), la Convention démocratique et sociale (CDS) et l'Alliance nationale pour la démocratie et le progrès (ANDP), a recueilli 62 % des sièges, tandis que les deux principaux partis de l'opposition, le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS) et le Rassemblement pour la démocratie et le progrès (RDP), n'en totalisaient que 27 %.

Le 16 novembre, le premier tour de l'élection présidentielle, qui opposait six candidats, voyait le même rapport de force, Mamadou Tanja (MNSD), le président sortant, recueillant 40,67 % des suffrages contre seulement 24,6 % pour Mahamadou Issoufou (PNDS).

Les quatre autres candidats s'étant ralliés à M.

Tanja, l'issue du second tour, qui se tenait le 4 décembre 2004, ne faisait guère de doute : Mamadou Tanja était réélu président du Niger avec 65,5 % des voix.

Les résultats des législatives, organisées le même jour, renforçaient encore la mouvance présidentielle (regroupant le MNSD, le RDP et, rallié à M.

Tanja après la présidentielle, l'ANDP, pour les plus importants partis) qui obtenait 88 sièges des 113 sièges de l'Assemblée, ne laissant que 25 sièges à l'opposition, dont 17 au PNDS.

Le 21 décembre, M.

Tanja recevait l'investiture présidentielle et reconduisait trois jours plus tard le Premier ministre, Hama Amadou, qui composait le 30 son nouveau gouvernement. L'Assemblée renouvelée votait en janvier la loi de Finances 2005, qui instaurait une TVA (taxe à la valeur ajoutée) de 19 % pour les produits de consommation courante.

Cette décision occasionnait une véritable fronde, dans le contexte d'un déficit céréalier de 250 000 tonnes dû à la sécheresse et à l'invasion des criquets pèlerins (Schistocerca gregaria) qui ravageaient, fin 2004, 20 000 hectares de cultures.

Un appel à l'aide était lancé en juin 2005 pour contrer la famine menaçant des millions de Nigériens.

Une Coalition contre la vie chère était créée le lendemain du vote de la loi par les principales associations de consommateurs du Niger et des syndicats.

Les manifestations, journées villes mortes et grèves générales se succédaient en mars et avril, suivies de dizaines d'arrestations, dont celles des dirigeants de la Coalition.

Le gouvernement proposait le 16 avril 2005 une baisse de la TVA à 18 %, aussitôt dénoncée par les opposants à la taxe.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles