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Niger (2001-2002): Enracinement du pouvoir civil

Publié le 20/09/2020

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« Le président Mamadou Tanja a fêté, le 22 décembre 2001, le deuxième anniversaire de son arrivée au pouvoir, après avoir cédé la veille à Hama Amadou, son Premier ministre depuis cette date, la présidence du Mouvement national pour la société de développement (MNSD), ex-parti unique.

Cet événement a marqué l'enracinement du pouvoir civil, après les deux coups d'État militaires de 1996 et 1999.

Pour autant, le pouvoir restait fortement critiqué par l'opposition, regroupée au sein de la Coordination des forces démocratiques (CFD) et entraînée par Mahamadou Issoufou, président du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS).

Elle pointait la corruption de l'administration, les atteintes à la liberté de la presse (emprisonnement de journalistes, nouveau régime fiscal contre lequel les journaux et les radios privées ont fait grève en novembre et décembre 2001), et la mauvaise gestion des troubles universitaires qui ont amené la fermeture du campus pendant un an (jusqu'en février 2002).

Le Premier ministre H.

Amadou devait, en outre, faire face, début 2002, au banditisme résiduel au nord du pays, ainsi qu'à la persistante rébellion touboue des Forces armées révolutionnaires du Sahara (FARS), dont le chef Chahayi Barkayé avait pourtant été tué le 12 septembre 2001 par l'armée nigérienne. H.

Amadou pouvait néanmoins se réjouir de l'embellie économique et financière, marquée par un meilleur climat social et une pluviométrie satisfaisante lors de la campagne agricole 2001-2002.

Le taux de croissance est monté à 5,1 % en 2001 (contre 3 % en 2000), mais le grave déficit céréalier de l'exercice 2000-2001, qui avait entraîné des famines, n'a pas permis de contenir la hausse des prix (4,0 % d'inflation en 2001).

Les finances publiques ont été marquées par la hausse du déficit budgétaire (7,5 % du PIB en 2001, contre 6,4 % en 2000).

Le FMI s'est néanmoins félicité, en février 2002, de l'amélioration globale de l'activité économique, approuvant le versement de 11 millions de dollars au Niger au titre de la Facilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC). Sur le plan international, le président M.

Tanja s'est rendu en Algérie en janvier 2001 et au Maroc en mai suivant.

Il a condamné avec fermeté, en septembre 2001, «la violence aveugle» des attentats du 11 septembre aux États-Unis et jugé «normales» les opérations militaires américaines en Afghanistan.

Le Niger a été le 56e pays à ratifier, en mars 2002, les statuts de la Cour pénale internationale (CPI).. »

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