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Niger (1999-2000): Relance du jeu démocratique

Publié le 20/09/2020

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« Au terme des élections locales, municipales et régionales, le Niger achevait, le 7 février 1999, son retour à la démocratie après le coup d'État du général Ibrahim Baré Maïnassara de janvier 1996.

L'opposition semblait victorieuse, mais les résultats complets n'étaient pas encore connus que le président Maïnassara était tué, le 9 avril, par des éléments de la garde présidentielle sous les ordres du commandant Daouda Mallam Wanké.

À l'issue de ce nouveau coup d'État militaire, l'Assemblée nationale était dissoute le 11 avril, et un Conseil de réconciliation nationale (CRN) reconduisait, deux jours après, le Premier ministre Ibrahim Mayaki à la tête d'un nouveau gouvernement de transition regroupant des membres de l'ancienne majorité présidentielle et de l'opposition. Le CRN annonçait, le 19 avril, sa volonté de rendre le pouvoir aux civils après la mise en place d'une nouvelle Constitution et de consultations électorales.

Un référendum, le 18 juillet 1999, permettait d'adopter, malgré la faible participation des électeurs, la Constitution semi-présidentielle de la Ve République, promulguée le 9 août. Sept candidats se sont présentés à l'élection présidentielle organisée le 17 octobre.

Au second tour (24 novembre), Mahamadou Issoufou, candidat du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), était battu par Mamadou Tandja, candidat de l'ex-parti unique, le Mouvement national pour la société de développement (MNSD).

Le même jour, les élections législatives ont donné la majorité (55 députés sur 83) à la coalition présidentielle constituée du MNSD et de la Convention démocratique et sociale (CDS) de l'ancien président Mahamane Ousmane (au pouvoir de 1993 à 1996).

Le 22 décembre 1999, l'investiture du nouveau président a mis fin au régime militaire et, le 5 janvier 2000, Hama Amadou, secrétaire général du MNSD nommé Premier ministre le 31 décembre, formait son gouvernement. La condamnation internationale unanime du coup d'État militaire d'avril 1999 a entraîné la rupture des coopérations occidentales et la cessation de l'aide des bailleurs de fonds.

Le 14 septembre 1999, la Banque mondiale a suspendu ses crédits au Niger qui ne pouvait honorer ses échéances de remboursement.

Cette situation a causé de graves difficultés de trésorerie à un pays déjà confronté à la baisse des prix de l'uranium et à une durable crise sociale.

Les grèves se sont succédé tout au long de 1999, notamment chez les fonctionnaires, souffrant de plus d'un an d'arriérés de salaire, et dans le secteur scolaire.

Le retour de la démocratie a toutefois permis la levée des sanctions internationales et la reprise des coopérations.. »

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