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Nicolas Poussin

Publié le 16/05/2020

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« Nicolas Poussin Rien ne disposait Poussin, fils d'un modeste fermier, à devenir peintre jusqu'à ce qu'il rencontre en 1612 dans sa villenatale des Andelys, un artiste venu peindre l'église.

Sans argent et sans grande éducation, Poussin décida dequitter son village pour Paris, en quête d'un maître qui voudrait bien lui enseigner l'art.

Il n'en trouva point, maisdécouvrit à la capitale l'existence de Raphaël et des artistes de la haute Renaissance italienne.

Ce fut pour lui unerévélation qui enflamma son enthousiasme et détermina sa volonté de se rendre à Rome.

Handicapé par son manqued'argent et de culture, Poussin n'arrivait pas à exhausser son voeu romain, jusqu'à ce qu'il rencontre en 1622 lepoète italien Marino.

Ce dernier aida le jeune artiste à partir pour l'Italie ; il lui commanda des illustrations pour LesMétamorphoses d'Ovide et lui fournit une introduction auprès du grand collectionneur romain, le cardinal Barberini.Marino mourut avant d'avoir pu assurer à son ami un tissu de relations suffisamment solide, mais Poussin réussit às'infiltrer dans le cercle fermé des citoyens puissants et à obtenir la protection de plusieurs mécènes parmi lesquelsPozzo, le secrétaire du cardinal, dont l'importante collection d'antiques inspirera l'artiste.

Durant ses premièresannées à Rome, l'impétueux Poussin mena la vie désordonnée d'un débauché, jusqu'à ce qu'une grave maladie, sansdoute la syphilis, ne le clouât au lit.

Après sa guérison, il se maria et adopta un rythme de vie et de travail pluscalme.

Poussin commençait à jouir d'une petite notoriété, réalisant à Rome des oeuvres saluées par tous.

Cetterenommée attira l'attention du roi Louis XIII qui l'invita en 1640 à venir travailler à Paris.

Poussin accepta àcontrecoeur ce séjour forcé qui sera un échec.

Il retourna à Rome en 1642 où l'accueil chaleureux qu'il reçut l'incitaà ne plus quitter l'Italie.

C'est à cette époque qu'il adopte l'air précieux de peintre-philosophe tel qu'on le découvredans ses derniers autoportraits.

A partir de 1660, l'artiste souffrit de sa santé, mais il peignit jusqu'à sa disparitionen 1665.

Il sera mort trop tôt pour apprécier les honneurs que la France, par le biais de l'Académie royale depeinture, rendit à son oeuvre à la fin du siècle.

Nicolas Poussin, le créateur de la peinture française classique, naquit aux Andelys d'une famille de paysans en 1593ou 1594.

C'est aux environs de 1611, au cours d'un séjour que Quentin Varin fit dans sa petite ville pour décorerl'église, qu'il commença à s'intéresser à la peinture.

Encouragé par celui-ci en 1612, le jeune homme quitta lesAndelys, sans doute en cachette, et arriva à Paris. L'on sait peu de choses sur ses premières années d'atelier ; bien que la tradition veuille qu'il ait travaillé chezFerdinand Elle, Georges Lallemand et Noël Jouvenet, il semble avoir eu peu de goût pour le maniérisme de l'époque,et, d'après ce qu'il dit lui-même, s'instruisit surtout par l'étude des gravures italiennes des collections du roi. Sa vie à cette époque fut difficile et il éprouva de nombreux déboires.

Un jeune seigneur l'emmena en Poitou où il neput rester, parce que la mère de son protecteur l'employait à des besognes inférieures.

A son retour à Paris, il obtintquelques commandes, entre autres des toiles en l'honneur de saint Ignace et de saint François-Xavier dont oncélébrait en 1622 la canonisation, et une Mort de la Vierge destinée à l'église Notre-Dame.

Aucune de ces oeuvresne nous a été conservée et, malgré les efforts qu'ont faits pour en découvrir Hourticq et quelques autres écrivains,il n'existe pas la moindre preuve que l'une quelconque des toiles que nous possédons date de ses années parisienneset même soit antérieure au premier voyage de Poussin à Rome en 1624.

Seule une série d'illustrations d'Ovide-actuellement à la Bibliothèque royale de Windsor exécutées pour le poète italien Marino qui séjourna à Paris vers1622-23, marque cette première période de sa vie.

Ces illustrations, exécutées dans le style, alors courant, de ladeuxième école de Fontainebleau, n'ont rien de bien original ; elles témoignent cependant d'une imagination assezvive et d'un dessin particulièrement vigoureux. Entre 1622 et 1624, Poussin entreprit plusieurs fois de se rendre à Rome.

Ses deux premières tentativesdemeurèrent infructueuses, bien que l'une d'elles l'eût cependant mené jusqu'à Florence.

La troisième, enfin, futcouronnée de succès et, après un court arrêt à Venise, il arriva à Rome au printemps de 1624.

MalheureusementMarino, son seul ami romain, quitta la ville peu après son arrivée, ayant eu cependant le temps de le présenter àMarcello Sacchetti grâce auquel il fit la connaissance du cardinal François Barberini et de son secrétaire Cassianodel Pozzo, qui devait être à Rome son principal protecteur. Poussin exécuta pour le cardinal Barberini plusieurs compositions historiques, entre autres la Mort de Germanicus(Collection Corsini, Florence), et la Prise de Jérusalem (à Vienne).

Nous voyons le maniérisme de son style semodifier sous l'influence de la sculpture romaine qu'il venait de découvrir.

D'autres oeuvres, comme le Triomphe deDavid, se ressentent aussi de l'influence du Dominiquin, le seul peintre contemporain que Poussin eût admiré.

Enmême temps il cherchait à s'assimiler le style baroque, alors à ses débuts, et son Martyre de saint Erasme (Vatican),peint pour un autel de Saint-Pierre, nous montre un Poussin élaborant une formule particulière, mi-classique, mi-baroque, d'après laquelle il peignit diverses toiles et de grands tableaux religieux, entre autres le Mariage de sainteCatherine (autrefois dans la collection Cook).

Mais son oeuvre la plus importante de cette époque est l'Inspirationdu poète (Louvre) où, pour la première fois, les tendances vraiment classiques de son art se font jour. Cependant, deux nouvelles influences commençaient à transformer la conception picturale de Poussin.

La sociétécultivée qui gravitait autour de Cassiano del Pozzo lui fait connaître la poésie classique, en particulier Ovide où iltrouvera une source d'inspiration.

A la Vigna Aldobrandini, il étudie les Bacchanales de Titien.

Il s'exprime dans lesnombreuses toiles bachiques et mythologiques qu'il peignit dans les années 1629-1635 (Triomphe de Flore, Narcisse,au Louvre), dans un style plus lyrique et plus coloré.. »

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