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Nicaragua (1997-1998)

Publié le 20/09/2020

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« Nicaragua (1997-1998) Entré en fonctions le 10 janvier 1997, le président Arnoldo Alemán (droite antisandiniste) n'a pas connu d'état de grâce.

Sa volonté de solder le passé sandiniste du Nicaragua, en rendant les terres confisquées pendant la révolution (1979-1990) à leurs propriétaires, s'est heurtée à la très grande capacité de mobilisation du Front sandiniste de libération nationale (FSLN) dirigé par Daniel Orlega. Cette volonté de remettre en cause les lois de réforme agraire promulguées pendant la révolution sandiniste concernant 14 000 titres de propriété a d'emblée provoqué des tensions sociales.

Une série de manifestations (14-18 avril 1997) a contraint le gouvernement à négocier avec les sandinistes.

Le 21 avril, un accord a été conclu, aux termes duquel le président a renoncé à ses projets. Comme il l'avait fait en 1991 avec la présidente Violeta Chamorro (1990-1997), Daniel Ortega, chef historique des sandinistes, a ainsi démontré que le Nicaragua n'était plus gouvernable dès lors que les acquis de la révolution étaient remis en question. En juin 1997, ce sont les augmentations des tarifs publics et des prix des denrées alimentaires qui suscitèrent une vague de mobilisation sociale.

Le président Alemán a une nouvelle fois appelé au dialogue.

De juillet à octobre 1997, ce " dialogue national " a débouché sur la signature de 112 accords concernant les domaines politique et économique.

Par ailleurs, en septembre 1997, un accord a été annoncé sur le problème épineux de la répartition des propriétés, qui s'est traduit par le vote d'une loi de propriété urbaine et rurale par l'Assemblée, le 26 novembre 1997.

Cette loi permet à la fois aux bénéficiaires des répartitions d'être confortés et aux anciens propriétaires d'envisager des suites judiciaires à leurs demandes. Loin des débats nationaux, les élections régionales du 1er mars 1998 sur la côte atlantique du pays se sont traduites par un taux d'abstention supérieur à 50 %. Les sandinistes ne sont pas parvenus à infliger une défaite au parti du président, le Parti libéral constitutionnaliste (PLC).

Le PLC a emporté 24 des 45 sièges au conseil régional de la région autonome de l'Atlantique nord (RAAN) et 20 des 45 sièges au conseil de la région Atlantique sud (RAAS), contre respectivement 13 et 12 pour les sandinistes. Curieusement, l'agitation politique n'a pas eu de coût économique notable.

La croissance a atteint 4,5 % en 1997 (elle avait été de 5,8 % en 1996).

Toutefois, le PIB par habitant, après avoir chuté de 3,9 % en moyenne par an entre 1981 et 1990, a encore diminué en moyenne de 0,1 % par an entre 1991 et 1997.. »

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