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Nicaragua (1996-1997)

Publié le 20/09/2020

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« Nicaragua (1996-1997) Les élections générales du 20 octobre 1996 ont marqué une nouvelle étape dans le processus de normalisation politique du pays.

La présidence de Violeta Chamorro, qui avait succédé au régime issu de la révolution sandiniste (1979-1990) et à la guerre civile, a contribué à la réconciliation nationale, mais a laissé un certain nombre de problèmes non résolus.

Sa volonté d'encourager ce processus l'avait notamment contrainte à ne pas engager une "désandinisation" radicale du pays.

A la suite de cela, certains partis de droite s'étaient détournés d'elle, l'obligeant à s'entendre avec les sandinistes. La victoire avec 51 % des voix, dès le premier tour des élections présidentielles, d'Arnoldo Alemán (droite antisandiniste) a contribué à clarifier le paysage politique.

En affichant d'emblée sa volonté d'en finir avec tout l'héritage révolutionnaire, il a pris le risque de tensions politiques. Daniel Ortega, le leader sandiniste, a perdu avec 37,7 % des voix, mais son parti, le Front sandiniste de libération nationale (FSLN), a tout de même recueilli 37 des 93 sièges à l'Assemblée, contre 42 pour l'Alliance libérale (AL) d'A.

Alemán, score suffisant pour bloquer certains projets importants.

Ces élections se sont d'ailleurs soldées par une spectaculaire polarisation politique, les petits partis s'étant retrouvés laminés. Le 13 janvier 1997, A.

Alemán et D.

Ortega se sont rencontrés pour discuter d'un aspect essentiel de la "désandinisation": la dévolution des propriétés confisquées par les sandinistes durant la révolution et qui ont été réparties entre certains militants au moment où ils ont quitté le pouvoir en 1990.

Près de 5500 personnes ont réclamé des compensations financières pour avoir été victimes de spoliations concernant plus de 4 500 propriétés. Le président Alemán a hérité d'une situation économique relativement saine. Alors que le début des années quatre-vingt-dix avait été très difficile, le pays a connu en 1996 sa troisième année consécutive de croissance positive, avec un taux de 5,8 %, contre 3 % en 1995 et 2,5 % en 1994 (- 5,2 % en moyenne entre 1985 et 1992).

L'économie nicaraguayenne est la plus active d'Amérique centrale, et ses résultats macroéconomiques pendant cette année électorale ont rassuré les investisseurs.

Toutefois, le Nicaragua reste aussi le pays le plus pauvre d'Amérique centrale et des années de forte croissance seront nécessaires avant que le pays retrouve des niveaux sociaux comparables à ceux des années soixante-dix.. »

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