Népal (1992-1993)
Publié le 20/09/2020
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Népal (1992-1993)
En 1992-1993, la vie politique népalaise a gravité autour de l'affaire du
barrage de Tanakpur, un vaste complexe hydro-électrique indien en cour de
construction sur la frontière entre les deux pays.
Au cours d'une visite à New
Delhi en 1991, le Premier ministre Girija Prasad Koirala avait donné son accord
à l'extension du projet en territoire népalais, en échange de la fourniture
d'une part de la production.
Dès cette date, l'opposition communiste avait
dénoncé sans repos ce qu'elle considérait comme un traité conclu sans l'accord
légal du Parlement et portant une atteinte grave à la souveraineté nationale.
Saisie sur le sujet, la Cour suprême a conclu, en décembre 1992, qu'il y avait
bien eu traité, sans préciser toutefois si sa ratification par l'Assemblée
nécessitait une majorité aux deux tiers - dont le parti au pouvoir ne disposait
pas - ou une majorité simple.
Alors que l'opposition demandant la démission immédiate du Premier ministre G.P.
Koirala, le comité directeur de son parti, le Nepali Congress, que l'on pensait
divisé sur cette question, lui a réaffirmé son soutien total.
Dans les semaines
suivantes, le Parti communiste uni marxiste-léniniste (UML), principale
composante de l'opposition, a ensuite organisé une série de manifestations
massives à Katmandou et en province.
En mars 1993, ces actions, soutenues par
l'ensemble des factions marxistes, ont donné lieu à des affrontements violents
(deux morts et plusieurs dizaines de blessés) avec la police ainsi qu'entre
étudiants communistes et libéraux.
La question de Tanakpur a focalisé un mécontentement général entretenu avant
tout par l'inflation et les mesures d'austérité économiques prises par le
cabinet Koirala.
Le gouvernement a en particulier entrepris un ensemble de
privatisations et une réduction drastique du personnel administratif; dans un
pays où le secteur public représente la première source d'emploi après
l'agriculture, les réactions ont été vives.
En outre, la politique
d'assainissement de l'économie a tardé à porter ses fruits, tant par le manque
de ressources qu'à cause des pesanteurs structurelles: alors que les donneurs
occidentaux décidaient, en avril 1992, de porter leur aide à 445 millions de
dollars, un milliard et demi de dollars provenant des contributions antérieures
n'avaient toujours pas été investis..
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