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Néo-kantisme ; La métaphysique inductive

Publié le 10/06/2020

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A partir du milieu du XIXe siècle, la pensée de Kant connaît un renouveau et un prolongement. En Allemagne, différents courants qui se réclament de lui sont regroupés sous le vocable de néo-kantisme. Ce sera, aux alentours de 1880-1930, la philosophie dominante. Ses premiers représentants sont : — Otto LIEbmann, qui conclut chaque chapitre de son livre Kant et les épigones (1865) par la phrase : « Il faut donc revenir à Kant. » - Friedrich LanGe, dont l'Histoire du matérialisme réfère Kant aux sciences naturelles : leur mode de pensée mécaniste est nécessaire (Lange interprète l'a priori de Kant comme étant de type physiologique), mais non valable en métaphysique. Pour ce qui est de l'éthique le monde doit être observé du « point de vue de l'idéal ». L'Ecole de Marbourg, avec ses fondateurs Hermann Cohen et Paul Natorp, ainsi que Ernst Cassirer, travaille essentiellement sur le domaine théorique. Dans La Logique de la connaissance pure. Cohen abandonne le dualisme kantien de la raison et de la sensibilité au profit de la seule raison ; La connaissance n'est possible en général que par la pensée pure. Il interprète Kant à partir de la formule selon laquelle « nous ne connaissons a priori des choses que ce que nous y mettons nous-mêmes », La connaissance à partir de l'« origine » n'est possible que si l'objet de la connaissance est produit par la pensée elle-même, ce qui ne peut s'effectuer qu'en une infinité d'étapes. Les jugements sont constitutifs, et Cohen les répartit en 4 classes : les lois de la pensée (par exemple la non-contradiction), de la mathématique (par exemple la pluralité), de la science mathématique de la nature (par exemple la loi), et de la méthodologie (par exemple possibilité et nécessité). Cassirer considère le symbole comme l'expression universelle de l'activité culturelle et créatrice de l'esprit, et cherche à constituer « une sorte de grammaire de la fonction symbolique comme telle, par laquelle ses expressions particulières (...) telles que nous les voyons devant nous dans la langue et dans l'art, dans le mythe et la religion, seraient englobées et recevraient une détermination générale commune ».

« A partir du milieu du XIX' s~le, la peosée de KANT (cf.

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136-143) connaît un renouveau et un prolongement.

En Allemagne, différents cou­ rants qui se reclament de lui sont regrou~ sous le vocab le de néo-kantisme.

Ce sera, aux alentours de 1880-1930, la philosophie dominante.

Ses pfflaiers repmenlaDIS sont : -Orro LŒBMANN, qui conclut chaque chapitre de son livre Kant et les ipigoMs ( 1865) par la phrase: « D faut donc revenir à KANT .

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-FluEoRJcH LANol!, dont !'Histoire du maltria­ lisme réfère KANT aux sciences naturelles : Jeu, mode de pensée mécmiste est nécessaire (LANGE interprete l'a priori de KANT comme étant de type physiologique) , mais non valable en métaphysique.

Pout ce qui est de 1 '~que le monde doit être obsetvé du« point de vue de l'idéal"· IL 'Ecole de Marbourc, avec ses fondatell!$ HEl\MANN Cotml et PAUL NAlORP, ainsi que ERNsT CA.sslRER.

travaille essentiellement sur le domaine théorique .

Dans La Logique de la cOMaiJsance pure, COHEN abandonne le dualisme kantien de la raison et de la sensibilité au profit de la seule raison : La connaissance n • est possible en géaéral que par la pensée pure.

n interprete KANT à partit de la formule selon Laquelle « nous ne connaissons a priori des choses que ce que nous y mettons nous-mêmes •· Il.a connaissance à partir de 1' « origine » n'est possible que si l'objet de la connaissance est pro­ duit par la pensée elle-même, ce qui ne peut s'effectuer qu'en une infinité d'âapes.

Les jugemuits sont constitutifs, et CoHEN les rq,aiût en 4 classes : les lois de la peosée (par exemple la non-contra­ diction), de la mathématique (par exemple la plura!M), de la science matMmatique de la nature (par exemple la loi), et de la méthodolo­ gie (par exemple possibilité et n6casi~).

CAsslltER considère le symbole comme l' expres­ sion universelle de l'activité culturelle et créatrice de l'esprit, et chcn;be à constituer « une sorte de grammaire de la fonction symbo­ lique comme telle, par laquelle ses expressions particulières [ .•.

) telles que nous les voyons devant nous dans la langue et dans l'art.

dans le mythe et la rel.i8Î(JO, seraient englobées et rece­ vraient une dé'.ermin atioo gémnle commune ».

L'école de Bade ou d'Allflnagne ' du Sud-Ouest (WIIJŒIJ,I WINDELBAl'ID , liEINtlJCH RICKERT, EMil.

LAsK) est fonement orientée vers la théorie des valeurs .

WINDELBANO considère la philosophie comme « science critique des valeurs universelles •· RlcKi!Rr esquiMe un système des valeurs (scb6na B), qui repose sur uoe partitioo en moode des objets et moode des valems.

Les deux sont réunis dans le Néo-kantisme; La mitapllyslque lnductin 175 monde de la réalisation du sens, qui se constitue « dans la mesure où nous som,nes des sujets qui pœatldesvaleurs ,c.-à-d quiprennentbllrement position à l'égard des valeurs" · Signalons également l'apport significatif que ~otc la distinction entre la scùnce de la natur e tl celle de r esprit, qui est effectuée d'aprà les principes suivan .ts: la science de la nature est, selon WINllELIIANI) , nomothi1ique et cherche des lois gméra!es, la science de l'esprit est idiographique et cherche les faits particuliers, avaot tout historiques .

Oiez R!CKERT elles sont respectivement quali ­ fiées de géoéralisante et iodividualisante.

Ici la valeur joue aussi un grand rôle : eue est indépen ­ dante de la réalité (= uo tableau ne vaut pas pour la qualité des produits chimiques utilisés pour le peindre), comme de l'acte d'évaluer qui la sup­ pœe.

Elle forme donc un règne à part et trans­ cende le sujet et l'objet Au XJX- si«le, l'essor de la scic::oce de la nature cooduit à la tentative d'édifier la m~physique de fllÇOII inductive sut une base empirique.

On peut citer dan$ cc cadre : -Gustav Theodor Fedmer (1801-1887) : sa psychophysiqw.

qui représente un stade préli- .

minaire de la psydlologie expmmentale, étudie l'action réciproque du psychique et du physique.

Le fil direcleur est l'idée d'tm panlJélisme.

F'EooœR poslUle, non seulement chez l'homme, mais chez tout être oorporel, la prése11ce d'une ame dans les processus physiques.

C'est en ce sem qu'il conçoit la mitaphysique comme complémentaire des scienœs particulières.

Elle doit, comme science du tout, géoéraliset les résultais particulic:rs qui oot é!é trouvés .

Son but est l'ioterpretaôoo globale de la ~té.

-Rudolf Hermann Lotze (1817-1881): il cherche également dans la philœophie une synthèse de la science moderne et des énoncés idéaux ou religieux.

Dans Microcosmos, il étu­ die la situation de l'homme dans le monde, lequel moode est interprtté par analogie avec l'homme.

LoTzE se sert pour cela de la distinc­ tion entre la causalité, le sens et la fin, et obcient un « monde du mécmisme ,.

(réalité), un monde de la vérité et un moode des valeurs.

Dans ce cadre il ne voit dans les lois du m6canisme les coooitiOffi pour la réalisation du bien.

me ce qui concerne la m~, il rattache ses résultats métaphysiques à des recherches ana ­ lytiques tl dtscriptivts.

Le JJSYcllololi-mt de la fin du siècle est à signab' surtout à cause de son débat avec la phmoménologie naissarue.

Ses représentants (par exemple Tu.

Lffs) voient dans la psychologie et ses règles la nonne de toute philosophie, et palticulimmenl de la logique.

Toutes les lois logiques ne sont que des lois psycbolog)ques.

Ainsi l'acte de pensée et l'objet de pensée se rejoigoeot.. »

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