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Necessitas dat legem, non ipsa accipit

Publié le 28/03/2022

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« Necessitas dat legem, non ipsa accipit La nécessité donne des lois, mais n'y obéit pas Cette célèbre sentence de Publilius Syrus (N 23) est à rattacher au topos de la toute puissance de la Necessitas (cf.

Tite-Live., 4, 28, 5 ), à laquelle il faut obéir sans hésiter (cf.

par exemple Tite-Live.

9, 4., 16; Pline le Jeune, Ep., 6, 29.

3.

et surtout Cicéron.

Epistulae adfamiliares, 4, 9, 2 : Necessitati parere semper sapientis est habitum, > [répertorié par Walther 16300a] mais aussi De officiis, 2, 21, 74 : danda erit opera ut omnes intelligant, si salvi esse velint.

necessitati esse parendum, > - ce dernier passage étant repris ultérieurement par le Pseudo-Bède [Sententiae philosophicae colleclae ex Aristotele atque Cicerone, Pl 90., 1065a)).

Chez les auteurs grecs.

notre motif apparait surtout dans la tragédie, où les héros se trouvent souvent dans l'obligation d'affronter des situations contraires qui les contraignent à des choix douloureux ; rappelons en particulier le vers d'Euripide : 6tLv'ijs àvayKllS' oùf>èv iaxvelv nÀÉov, > (Hélène, 514) ; cf.

aussi le topos qui rappelle que même les dieux ne peuvent lutter contre l'àvciyK'l (n.

1554); le proverbe 6eLv'ijçàvayK11S où6è v iaxup6Te pv.

>, attesté par Zénobios (3, 9); et la maxime de Publilius Syrus : Necessitas ab homine quae vult impetral,. »

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