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Namibie (2003-2004) Positionnements préélectoraux

Publié le 20/09/2020

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« Namibie (2003-2004) Positionnements préélectoraux Au second semestre 2004, la Namibie devait organiser sa quatrième élection présidentielle depuis son indépendance (1990).

La SWAPO (Organisation des peuples du Sud-Ouest africain, au pouvoir depuis 1990) allait devoir se trouver un nouveau leader après le retrait programmé du président sortant Sam Nujoma (75 ans).

Deux candidats émergeaient : Hidipo Hamutenya, ministre des Affaires étrangères et Hifikepunye Pohamba, ministre de la Terre.

Le premier a mis en valeur son programme de «diplomatie économique», qui le place dans la droite ligne des souhaits émis par les organisations internationales.

Le second a élaboré un projet d’expropriation des terres commerciales (aux mains des Blancs), thème électoral bien plus porteur.

Cette politique allait à l’encontre du consensus de 1990 entre la minorité propriétaire blanche et la majorité noire. La DTA (Alliance démocratique de Turnhalle), qui avait négocié l’indépendance avec la SWAPO, est apparue en pleine désintégration.

Le Parti républicain (majoritairement composé de Blancs) a menacé de sortir de l’alliance.

La NUDO (Organisation démocratique d’unité nationale, seconde composante de la DTA, dominée par le groupe linguistique herero) est déchirée par la lutte entre Katuutire Kaura, président du parti, et Kuaima Riruarko, membre du Parlement et chef autoproclamé des Hereros.

Ce dernier menaçait de rejoindre la SWAPO. Les incertitudes au sein de la SWAPO et la désintégration de la DTA pouvaient bénéficier au second parti d’opposition, le COD (Congrès des démocrates dirigé par Ben Ulenga), qui se présente comme le « mouvement namibien pour le changement » (référence stratégique habile au MDC – Mouvement pour la démocratie et le changement – du Zimbabwé).. »

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