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Nam hospes nullus tam in amici hospitium devorti potest, / quin, ubi triduum continuum fuerit, iam odiosum siet / Si ami que l'on soit de l'hôte chez qui l'on descend, on n'est pas trois jours chez lui, qu'on est déjà désagréable

Publié le 02/01/2022

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Nam hospes nullus tam in amici hospitium devorti potest, / quin, ubi triduum continuum fuerit, iam odiosum siet / Si ami que l'on soit de l'hôte chez qui l'on descend, on n'est pas trois jours chez lui, qu'on est déjà désagréable. Ce document contient 142 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Citations.


« Nam hospes nuUus ta,n in amici hospiti11111 devorti potest, / quin, ubi triduum continuum f uerit, iam odiosum skt Si ami que l'on soit de l'hôte chez qui l'on descend, on n'est pas trois jours chez lui, qu'on est déjà désagréable Cette phrase est empruntée à Plaute (Miles, 741 sq.).

La gnome, qui possède un équivalent dans une loi de la Didachè ( 12, 2) laquelle pres­ crivait d'héberger un hôte de passage seulement pour deux ou trois jours, est encore bien vivante dans notre tradition proverbiale moderne : toutes les langues néo-latines et gt;1111aniques affi1111ent que l'hôte, comme le poisson~ finit par sentir mauvais au bout du troisième jour, avec des foi 11,ulations voisines de notre f 011111.1le française Hôtes et valets et poissons.

trois jours passés., ne semblent bons ( cf.

Arthaber 952 ; Lacerda-Abreu 174 ; Mota 107 ; la version en latin vulgaire est elle aussi célèbre : Hospes et pisci.s tertio quoque die odiosus est).

Une autre version compare l'hôte à la pluie: notamment la version médié­ vale Post triduum mulier, hospes /a5tidit et imber, cc Après trois jours, l'hôte, la pluie et la femme suscitent l'ennui>> (cf.

Walther 22066- 22068), en Italie septentrionale comme en France, on continue à dire que l'hôte et la pluie après trois jours ennuient ; Antonio José da Silva o Judeu propose une autre variante dans Les guerres du romarin et de la marjolaine ( Obras completas, Lisboa, 1958, 5/3, 216 : Um hospede, passados os três dias, logo fede como cavalo morio).

Rappelons enfin qu'un Proverbe vétéro-testamentaire (25, 17) conseille de visiter rare­ ment ses amis de peur qu'ils ne se lassent et ne finissent par ne plus nous supporter.. »

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