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Mozambique (1996-1997)

Publié le 20/09/2020

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« Mozambique (1996-1997) Le pays a poursuivi en 1996-1997 ses démarches d'intégration.

Après avoir rejoint le Commonwealth en novembre 1995, il s'est engagé dans la fondation d'une communauté internationale, la CPLP (Communauté des pays de langue portugaise).

La création de cette organisation, regroupant, outre le Mozambique, l'Angola, le Brésil, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Portugal et São Tomé et Principe, a été entérinée en juillet 1996 à Lisbonne.

Pourtant, ces efforts diplomatiques masquaient mal la situation conflictuelle qui perdure entre le Frelimo (Front de libération du Mozambique, ancien parti unique) du président Joaquim Chissano et la Renamo (Résistance nationale du Mozambique, ancien mouvement rebelle) d'Afonso Dhlakama.

L'unité nationale autour d'un gouvernement commun ne semblait toujours pas à l'ordre du jour.

L'absence de programme gouvernemental cohérent et populaire a consolidé les tensions politiques et sociales, voire religieuses, entre chrétiens et musulmans.

Le banditisme routier a continué de sévir, la sécurité se détériorant, particulièrement dans la capitale.

Si la situation n'était pas encore jugée grave, elle alimentait l'image d'un pays instable. Les parlementaires du Frelimo ne s'y sont pas trompés, puisqu'ils ont demandé au gouvernement, en novembre 1996, de prendre des mesures de prévention contre le crime.

Le ministre de l'Intérieur et son adjoint ont finalement été démis de leurs fonctions.

Le taux de cas de sida déclarés est passé de 3,3 % en 1987 à 5,8 % en 1994, entraînant des situations catastrophiques et favorisant la paupérisation, en particulier dans les provinces les plus peuplées, dans le centre du pays. Après plus de quinze ans de guerre civile qui ont ravagé l'économie, les dirigeants s'efforcent d'exploiter les ressources naturelles et de susciter des investissements dans la région côtière.

De grands projets ont été décidés (mise en place d'une ligne de gaz naturel de la province d'Inhambane vers l'Afrique du Sud, construction d'une fonderie d'aluminium et d'un barrage hydroélectrique) afin de stimuler les investissements internationaux, bien que les infrastructures économiques soient très faibles et la dette extérieure très importante.

La Banque mondiale et le FMI se sont cependant engagés en juin 1996 dans un plan triennal (1996-1998) drainant beaucoup plus d'aide, alors que le Club de Paris décidait d'annuler 67 % de la dette mozambicaine.

La baisse de l'inflation a été l'objectif principal fixé par les donateurs.

En moyenne annuelle, son taux a été de 44,6 % (contre 54,4 % en 1995), selon le FMI. Plusieurs résultats satisfaisants (récolte record de céréales, meilleure gestion monétaire, contrôle budgétaire strict, privatisation de la Banque commerciale du Mozambique) ont cependant concouru à une amélioration de certains indicateurs macroéconomiques.

Au surplus, le mouvement de privatisation était en bonne voie, les parts de l'État dans vingt-trois sociétés ayant été vendues au cours de l'année 1996. Sous prétexte d'un manque d'organisation, J.

Chissano a décidé de repousser les élections locales au mois de novembre 1997, la procédure d'enregistrement sur les listes électorales ne pouvant commencer qu'à la mi-1997.

Elles devaient se tenir dans les vingt-trois plus grandes villes du pays, alors qu'elles étaient initialement circonscrites à Maputo et dans les capitales de province.. »

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