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Mozambique: 1983-1984

Publié le 20/09/2020

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« Mozambique: 1983-1984 Le Mozambique, ancienne colonie portugaise, est devenu indépendant en juin 1975, à l'issue d'une guerre de dix ans conduite par le FRELIMO (Front de libération du Mozambique).

D'obédience marxiste-léniniste, le régime du président Samora Machel a signé en 1977 un traité d'amitié avec l'URSS, principal fournisseur d'armes du pays.

Des options politiques qui ne pouvaient laisser insensible l'Afrique du Sud ; d'autant que l'accession en 1980 du Zimbabwé à l'indépendance a permis au Mozambique de devenir l'un des plus actifs acteurs de "la ligne de front" (ce pacte des pays de la zone australe s'engageant à libérer "leurs frères du sud" de l'apartheid). À partir de 1980, l'Afrique du Sud a suscité un mouvement fantoche, la RNM (Résistance nationale du Mozambique, 10 000 hommes à son plus haut niveau) qui s'est employé à déstabiliser par des actions de sabotage la fragile économie du nouvel État.

Cette offensive a coïncidé avec une guerre économique non déclarée menée par l'Afrique du Sud.

Celle-ci n'était-elle pas le principal partenaire du Mozambique? En 1973, 130 000 Mozambicains travaillaient dans les mines du Transvaal.

60% de leurs salaires, payables en or, représentaient 40% des ressources en devises du Mozambique.

Leur nombre tombera à 40 000 en 1983.

De même, le transit des marchandises sud-africaines par le port de Maputo ne représentait plus en 1984 que 16% de celui de 1973.

Enfin, l'énorme barrage de Cabora-Bassa sur le Zambèze, construit avant l'indépendance et relié à Johannesburg par une ligne à haute tension, restera inutilisable à la suite des sabotages de la RNM.

À ces effets de la guerre, se sont ajoutés ceux des erreurs de gestion (notamment une collectivisation trop radicale de l'agriculture et du petit commerce), du poids d'un appareil militaire dont les stocks sont payés en dollars à l'URSS, et surtout d'une succession hallucinante de calamités naturelles qui ont affamé de vastes régions. Autant de constats qui ont amené les dirigeants mozambicains à opter pour une politique plus pragmatique, tenant compte des atouts de leur encombrant voisin: en mars 1984, un traité visant à "réduire la tension régionale" a été signé entre les deux pays.

La République Sud-Africaine s'est engagée à ne plus soutenir la RNM, en échange de quoi le Mozambique n'apportera plus de soutien matériel aux militants de l'African National Congress (ANC).

Sur le plan économique, Maputo espérait beaucoup d'une reprise active des relations avec Pretoria, et souhaitait même l'arrivée d'investisseurs sud-africains sur son sol.

Cette ouverture allait de pair avec celle souhaitée par Samora Machel en direction des pays occidentaux: les relations ont ainsi été normalisées avec les États-Unis, et le Mozambique a demandé son adhésion au groupe des ACP (pays d'Afrique, des Caraïbes, du Pacifique) associés à la CEE, par la Convention de Lomé.. »

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