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morale.

Publié le 08/12/2021

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morale. n.f., terme désignant l'aptitude de l'action humaine à se déterminer elle-même
selon des intentions et à évaluer ses fins d'après le principe du meilleur. L'activité humaine
cherche le bien en lui-même comme sa fin dernière, qui hiérarchise les biens particuliers. Le
bien désigne tout à la fois ce qu'il faut réaliser, l'objet ultime du désir, et la satisfaction de ce
désir qui permet la plénitude du bonheur. Il s'ensuit deux approches possibles de la morale. La
première suppose que l'homme est pourvu d'une nature humaine raisonnable et finie. C'est
parce que sa nature est finie que l'homme doit répondre à une exigence morale pour
pratiquer le bien. Autrement dit, il n'est pas seulement raisonnable. Aussi s'impose-t-il d'obéir
à la loi de sa raison : « Agis de telle sorte que la maxime de ton action puisse avoir une
portée universelle » (Kant). Cet impératif catégorique est inconditionné, il soumet tous les
désirs que l'homme éprouve en tant qu'il est fini à la forme universelle de la raison. Ce
formalisme du pur devoir-être (impératif catégorique) exprime la dignité d'une bonne volonté,
valant par-delà tout conditionnement.

Morale et liberté.
La deuxième approche possible de la question de la morale s'impose à partir des difficultés
de la première. La loi morale ne peut valoir que si l'homme s'y soumet librement. Autant
dire que toute perspective morale suppose la liberté : si le bien existe comme une essence
rationnelle définie par la loi indépendamment de la subjectivité humaine, la liberté comme
invention et création des valeurs est annulée, elle n'est plus que la liberté de ne pas faire le
bien. Prendre en compte la liberté humaine impose de la confondre avec l'existence : toute
présupposition d'une nature, ou essence, humaine réduit d'autant la liberté en
prédéterminant la réalité humaine. Au contraire de l'essence, l'existence n'a pas d'être
déterminé, mais a à être. La liberté n'est donc pas le moyen ou l'instrument d'une nature
humaine, mais l'être même de l'homme. Or l'homme « se choisit en choisissant le bien et
ne peut faire qu'en se choisissant [il] ne choisisse le bien qui [le] définit » (Sartre). Idéal de
la réalité humaine, le bien possède donc une structure universelle : nous voudrions que
notre acte puisse être repris par l'Autre. Il faut donc distinguer, sans les opposer, l'exigence
d'universalité contenue dans le bien et sa réalité objective, qui permettrait d'unifier
l'humanité. Puisqu'il y a pluralité des engagements et diversité des consciences, il semble
impossible d'ignorer le désir de bonheur, ainsi que les circonstances contingentes du plaisir
et du déplaisir. Le bien ne peut faire l'objet d'un accord unanime, présent ou futur, mais
s'impose comme structure d'exigence en tout acte singulier, accompli dans une situation
concrète : chaque initiative est une invention risquée, qui se donne aux autres comme
proposition et s'expose délibérément à leur contestation.

Morale et droit.
Les rapports de la morale et du droit ont fait l'objet de nombreuses études. On les oppose
parfois en soulignant que la morale tend à la perfection de l'homme sur un plan personnel
idéal, tandis que le droit, positiviste par essence, doit tenir compte des contingences de la
vie en communauté dans un souci de paix sociale. Il va de soi, toutefois, que le sens de ce
qui est bien et juste ne peut être absent des préoccupations du législateur et que tout

système juridique comporte des préoccupations morales. Le droit positif reflète, dans une
certaine mesure, un certain sentiment de la morale, même s'il varie selon les époques et
les lieux. Les juges peuvent aussi, en adaptant aux cas particuliers l'application de la loi, se
faire moralisateurs dans les jugements qu'ils rendent.
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Les corrélats
Augustin (Aurelius Augustinus, saint)
autre
Bergson Henri
bien - 1.PHILOSOPHIE
bioéthique
bonheur
Confucius
conscience
déontologie
Descartes René
droit
éthique
Éthique (l')
eudémonisme
impératif catégorique
Kant Emmanuel
liberté
mal
Nietzsche Friedrich
raison - 1.PHILOSOPHIE
religion
sagesse
Sartre Jean-Paul
Spinoza (Baruch de)
universel

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