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Montrez que la diversité des formes d’emploi et les inégalités d’accès à l’emploi remettent en cause une lecture binaire du marché du travail.

Publié le 18/05/2025

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« Sujet : Montrez que la diversité des formes d’emploi et les inégalités d’accès à l’emploi remettent en cause une lecture binaire du marché du L. Introduction:Le marché du L est souvent appréhendé comme une opposition entre deux situations : avoir un emploi ou être au Ĉ.

Cette lecture binaire repose sur des définitions statistiques et des catégories administratives bien délimitées. Pourtant, dans les faits, les trajectoires professionnelles, les formes d’emplois… sont bien plus diverses et complexes.

Le développement du L précaire, la persistance de fortes inégalités d’accès à l’emploi et l’émergence de zones grises comme le halo du Ĉ remettent profondément en cause cette vision.

Il s’agit donc de montrer comment la diversité des situations sur le marché du L fragilise l’opposition entre emploi et Ĉ. I.

Le marché du L ne se réduit pas à l’opposition entre emploi et Ĉ A.

Des définitions précises mais limitées : L, emploi, activité, Ĉ Le L désigne toute activité visant à produire des biens ou des services, qu’elle soit rémunérée ou non.

L’emploi, lui, est une forme particulière de L reconnu légalement et rémunéré, qui peut être exercé sous un statut salarié ou non.

Le Ĉ, selon la définition du Bureau international du L, concerne les personnes sans emploi, disponibles et en recherche active d’un emploi.

En France, Pôle emploi utilise une autre classification, notamment avec la catégorie A pour les demandeurs sans activité.

Ces distinctions permettent de catégoriser la population en actifs (occupés ou chômeurs) et inactifs.

Toutefois, elles ne reflètent pas toute la complexité des situations réelles, notamment celles de personnes en marge de l’emploi ou du Ĉ. B.

L’essor du halo du Ĉ : une zone grise entre emploi, Ĉ et inactivité Le halo du Ĉ désigne les individus qui ne sont pas comptabilisés comme chômeurs mais qui sont proches de cette situation : ils souhaitent Ller mais ne sont pas disponibles ou n’effectuent pas de démarches actives.

J.Freyssinet insiste sur la dimension subjective du critère de recherche d’emploi, ce qui montre que la frontière entre Ĉ et inactivité est une construction sociale.

Des cas concrets permettent d’illustrer cela : Patrick, découragé, fait partie du halo ; Sabrina est inactive car elle garde ses enfants mais souhaiterait Ller ; Marc est à temps partiel subi et cherche un emploi à temps plein.

Ces situations illustrent que le marché du L ne se limite pas à une logique binaire mais inclut plein de parcours hybrides. II.

La diversification des formes d’emploi remet en cause l’idée d’un emploi stable pour tous A.

Vers une précarisation croissante : fin du modèle du CDI généralisé Le CDI, autrefois norme de l’emploi, tend à reculer.

Sa part dans les emplois est passée de 90 % en 1982 à 75 % en 2018.

En parallèle, les CDD, l’intérim… se sont multipliés.

Le recours au L temporaire traduit une flexibilisation croissante de l’emploi.

Le temps partiel s’est aussi fortement développé : il a été multiplié par 2,3 entre 1975 et 2018, et concerne surtout les femmes.

Ce développement d’emplois précaires traduit une instabilité croissante sur le marché du L, qui.... »

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