Montrez que ces deux documents relèvent d’une conception très différentes du travail.

« Réponse à une question problématisée Montrez que ces deux documents relèvent d’une conception très différentes du travail.

La révolution industrielle a créé une nouvelle catégorie sociale, le monde du travail, dont les conditions de vie sont souvent très mauvaises.

Entre 1850 et 1939, le nombre de travailleurs dans les pays industriels a continué d'augmenter.

Le doc 1 est un texte présentant les arguments d’Henri Schneider sur la question sociale en Europe concernant les ouvriers.

Il est pour qu’un salarié travaille plus de 8h par jour.

On rappelle qu’en 1919 les journées de travail sont réduites à 8h.

Le doc 2 est une affiche revendiquant la réduction du temps de travail pour les ouvriers avec des arguments aussi.

Ainsi nous voyons que les 2 documents ont des visions opposées.

Nous allons tenter de montrer que ces deux documents relèvent d’une conception du travail très différente.

Dans un premier temps nous analyserons les enjeux des ouvriers puis nous analyserons ensuite dans un second temps les enjeux du patronat.

Cela a était dit précédemment, les ouvriers veulent une vie meilleure.

En effet ces derniers travaillent dans des conditions désastreuses : Dans les usines, les travailleurs doivent suivre une réglementation très stricte.

La journée de travail dure de 13 à 15 heures.

Les jours de repos ne sont que les dimanches et jours fériés.

Ils gagnent très peu d'argent et les ressources supplémentaires apportées par les femmes et les enfants sont essentielles à la survie de leur famille.

Des difficultés de premier ordre (maladie, chômage, accidents) affligent toute la famille.

La majeure partie du budget des travailleurs est consacrée à la nourriture suivie des vêtements et du logement.

De nombreux travailleurs sont entassés dans des caves et leurs conditions sanitaires sont propices à des maladies telles la tuberculose.

Les ouvriers veulent alors changer la donne.

Ainsi, autour de Jean Jaurès, les socialistes se rassemblent en 1905 dans une force unique, la SFIO ( Section française de l’Internationale ouvrière ) Ils réclament une République sociale.

Les syndicat révolutionnaire CGT ( Confédération générale du travail ) est fondé en 1895 afin de donner le pouvoir au prolétariat pour une amélioration de leur condition de vie : ils veulent travailler moins, dans de bonnes conditions et gagner plus.

Ainsi ils estiment que leur bien être va s’améliorer, la santé semble mieux garantie tout comme l’épanouissement .

Pour se faire entendre les ouvriers organisent notamment des grèves ( 1 mai, Paris, 1890 ).

Ces derniers vont parfois être violemment réprimées ( 1 mai 1886, Chicago ) montrant aussi la difficulté de ce faire entendre.

Ils font finalement obtenir gain de cause avec les accords Matignon voté en 1936. On l’aura compris les ouvriers aspirent à une vie bien meilleur niveau financier et sociale.

Mais nous allons voir que le patronat vois les choses autrement. Le patronat, dans des termes plus clairs, l’ensemble des patrons d’entreprises n’ont pas la même conception du travail.

Les ouvriers ne sont pas pris aux sérieux par le patronat.

Les journées durant plus de 8 heures ( + de 10h ) sont préconisées.

Ils veulent, indirectement, inciter les personnes étant en capacité de travailler de manière prolongé de le faire.

Ils ne veulent pas de loi limitant les horaires de travaille, cela pourrait ralentir la production de l’entreprise et entraîner peut être une perte d’argent pour l’entreprise.

Si la durée de travail est limité à 8h, Henri Schneider, qui est un industriel, affirme qu’il y aura une baisse des salaires en travaillant et une augmentation du prix des produits.

En réalité, Ils veulent s’assurer une main d’œuvre à moindre coût en payant les ouvriers le plus bas possible.

On y voit ici un véritable enjeu financier pour le patronat qui ne peut se permettre de perdre de l’argent au profit d’une revalorisation salariale pour les ouvriers.

Ils y a aussi un aspect professionnel, le patronat doit assurer le maintien de son entreprise dans la société française en évitant toute crise possible qui pourrait entraîner une fermeture.

Cependant le patronat ne peut ignorer le soulèvement des classes les plus précaires au risque d’un retournement de situation.

De ce fait certains industriels qui ont agi par philanthropie chrétienne ou par une certaine. »