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Montesquieu confie dans ses Cahiers : « l'étude a été pour moi le souverain remède contre les dégoûts, n'ayant jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture ne m'ait ôté ». qu'en pensez-vous ? Quel rôle assignez-vous vous-même à la lecture dans votre vie d'adolescent d'aujourd'hui (divertissement, enrichissement moral, intellectuel...) ?

Publié le 08/12/2021

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Montesquieu confie dans ses Cahiers : « l'étude a été pour moi le souverain remède contre les dégoûts, n'ayant jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture ne m'ait ôté ». qu'en pensez-vous ? Quel rôle assignez-vous vous-même à la lecture dans votre vie d'adolescent d'aujourd'hui (divertissement, enrichissement moral, intellectuel...) ?. Ce document contient 452 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Littérature
mais des chagrins, ennuis, lassitude, tristesses sans cause... tout ce qui est le pain quotidien de la vie et qu'amènent soit notre propre humeur, soit la monotonie ou l'inutilité des choses, la méchanceté, l'ingratitude ou la sottise des hommes.... C'est bien cela que Montesquieu appelle les dégoûts de la vie, et la lecture qui nous console n'est pas la lecture des ouvrages frivoles, romans ou poésies, mais l'étude, l'application de l'esprit à un objet d'ordre intellectuel, philosophie, science, littérature. II. Explication : L'étude en effet 1. Distrait. Rien de mauvais comme de se replier toujours sur soi, de revenir sur ses tristesses, de ruminer ses chagrins. L'étude nous fait sortir de nous-mêmes. Quand Pascal avait une névralgie, il faisait un problème de mathématiques et ne pensait plus à sa douleur.... A plus forte raison quand il s'agit de tristesses ou souffrances morales.

« Montesquieu était l'homme le plus équilibré qui fût jamais.

C'était un intellectuel, comme nous dirions maintenant,non un sentimental, ni un passionné.

Et comme il commence par nous déclarer : Je n'ai jamais eu de chagrin, encoremoins d'ennui, nous ne nous étonnons pas de l'entendre dire : L'étude a toujours été pour moi....

N'allons pas croire,cependant, que cette pensée ne nous révèle qu'un trait de caractère. I.

Sens précis des mots. Au lieu de nous récrier sur le manque de coeur et la sécheresse qu'elle pourrait sembler trahir, rendons-nous comptedu sens exact des mots.

Il ne s'agit pas ici des afflictions profondes et motivées, deuils, séparations qui déchirent,etc., non que l'étude ne soit alors d'aucun secours, mais évidemment une heure de lecture ne pourrait nousconsoler...

mais des chagrins, ennuis, lassitude, tristesses sans cause...

tout ce qui est le pain quotidien de la vieet qu'amènent soit notre propre humeur, soit la monotonie ou l'inutilité des choses, la méchanceté, l'ingratitude oula sottise des hommes....

C'est bien cela que Montesquieu appelle les dégoûts de la vie, et la lecture qui nousconsole n'est pas la lecture des ouvrages frivoles, romans ou poésies, mais l'étude, l'application de l'esprit à un objetd'ordre intellectuel, philosophie, science, littérature. II.

Explication : L'étude en effet 1.

Distrait.Rien de mauvais comme de se replier toujours sur soi, de revenir sur ses tristesses, de ruminer ses chagrins.

L'étudenous fait sortir de nous-mêmes.

Quand Pascal avait une névralgie, il faisait un problème de mathématiques et nepensait plus à sa douleur....

A plus forte raison quand il s'agit de tristesses ou souffrances morales....

(Exemplespersonnels ou historiques.) 2.

Soulage.Non seulement l'étude nous fait oublier nos petites misères, mais elle y substitue des satisfactions réelles etpositives....

Le plaisir de la recherche et de la découverte (Michelet, Pascal)....

Même comprise comme un simpledélassement, la lecture est un charme, elle nous fait converser avec les meilleurs hommes des temps passés.

(Lesmoralistes, Montaigne, etc.) 3.

Élève , à condition, évidemment, que nous choisissions, car il est des lectures déprimantes....

Nous trouvons dans les livres de nobles exemples, de grandes pensées (Plutarque, Corneille)....

Pour produire ces heureux résultats, il nefaut pas lire seulement en dilettante et en curieux, mais se fixer un but noble et désintéressé : dévouement à lascience ou à ses semblables (Augustin Thierry et Pasteur).

Parmi tous les éléments du bonheur que nous avons ànotre portée, la lecture et l'étude ne doivent pas être négligées.. »

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