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Mönlam Chenmo, la grande prière pour le bien-être de tous les êtresLa cérémonie de Mönlam Chenmo est liée aux réjouissances du nouvelan.

Publié le 23/05/2020

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« Mönlam Chenmo, la grande prière pour le bien-être de tous les êtres La cérémonie de Mönlam Chenmo est liée aux réjouissances du nouvel an.

La tradition en attribue l’institution codifiée à Tsong- Khapa le réformateur, père spirituel de la plus jeune école du bouddhisme tibétain (les Geloug-pa, celle dite des bonnets jaunes, ou plus exactement “ de ceux qui pratiquent la voie de la vertu ”).

Avec l’instauration un peu plus tard de la lignée des dalaï-lamas, qui se fonde en majeure partie sur ces enseignements, depuis le XVIe siècle le pouvoir politique a été l’apanage des adeptes de la branche réformée. Les trois grands monastères proches de Lhassa, Ganden, Sera et Drépung, créés sous l’impulsion de Jé Tsong Khapa, sont depuis considérés comme “ les Trois Piliers du Tibet ”. Comme partout dans le monde, le Nouvel An a toujours été prétexte à festivités, ripailles, jeux et joutes chez les Tibétains qui ne boudent guère leur plaisir et dont la nature bon enfant n’a jamais rechigné à s’amuser.

Les fêtes patronales des monastères sont également l’occasion de rencontres colorées, marquées d’abord par la récitation des épopées et l’exécution de danses sacrées durant deux ou trois jours, elles-mêmes suivies par des divertissements profanes non moins prisés. L’usage veut que, à la veille du Nouvel An, chacun soit tenu de faire le ménage dans les maisons, pour en chasser les mauvais esprits et les influences néfastes dus aux fautes et aux actions négatives de l’année écoulée.

Les nomades font de même dans leur tentes et, par familles entières, l’on se rend en pèlerinage dans des monastères ou sanctuaires en vue de s’assurer de solides protections pour les mois à venir.

À Lhassa, la capitale, la coutume voulait qu’un bouc émissaire, généralement un vagabond ou quelque pauvre hère, soit chargé de tous les maux et solennellement conduit hors les murs, accompagné à grand renfort de roulements de tambour et de stridences musicales pour éloigner tous les dangers. C’était aussi l’époque où les clefs de la ville étaient remises en mains ecclésiastiques et, pendant toute la durée des cérémonies et festivités, les moines assuraient la loi et l’ordre dans la “ cité du divin ”.

Les dob-dobs alors étaient à l’honneur, ces gardiens experts en arts martiaux chargés, le reste du temps, de faire respecter la discipline de la vie quotidienne au monastère.

Environ trois semaines du premier mois de l’année lunaire (qui commence avec la nouvelle lune de février selon le calendrier grégorien), étaient consacrées à ces activités. »

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