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Molière : l' « honnête homme »

Publié le 12/02/2024

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« Intro :En 1673, Molière signe sa dernière pièce de théâtre, et ce n'est pas sans raison qu'il la nomme la MI.

En effet, il est atteint de difficultés respiratoires qd il meurt à l'issue de la 4e représentat°, alors qu'il interprète le rôle d'Arg., perso principal qui se croit constammT malade.

Il est un homme de spectacle, acteur de ses propres pièces.

En 1658, il entre sous la protection de la famille royale.

Il s'illustre ds le genre nveau de la comédie-ballet, pièces destinées aux fêtes célébrant les victoires militaires de Louis XIV.

Le XVIIe siècle est celui du classicisme, dont les valeurs s'incarnent ds la figure de l' « honnête homme ».

(problématique/annonce du plan) spectacle ds la comédie (Spectacle vient du mot « spectare » (regarder), un divertissemT scénique) → pièce faite pour être vu et non lu -Jeux de scène (gestes, attitudes, mimiques indiquées par des didascalies) EX : I,1(fin) Argan est l'objet du spectacle comique (il se donne en spectacle avec des insultes, des onomatopées...) « Drelin, Drelin, Drelin ! » I,2(début) Toinette fait semblant de s'ê cogner la tête, elle joue un rôle = mise en scène de soi I,5 quiproquo entre Argan et Angélique (Angélique croît que son père veut la marier à son amant) -Mise en abîme (II,5) mettre un opéra en abîme ds son texte : message caché de Cléante pour Angélique -Comédie-ballet « comédie mêlée de musique et de danse » → genre mixte, il s'est associé au musicien Marc-Antoine Charpentier et au chorégraphe Pierre Beauchamp afin de créer un spectacle total → à la fois le plaisir de l'esprit et des sens (vue : danseurs/ décors, l'ouïe : musique, odorat : pièces autrefois jouées ds les parcs/jardins) « ce n'est pas tps le jouer que s’accommoder à ses fantaisies » (II,14)→ Il ne pense ps pvr changer les gens (le théâtre permet à l'imaginat° des gens de se défouler et ê – dangereux pr les autres -Intermèdes = spectacle total une comédie ds un spectacle (La comédie peut faire réfléchir et aussi faire rire (vocation comique et didactique)) -la pièce est encadrée au début par un prologue et à la fin par le 3e et dernier intermède.

Le prologue présente l’œuvre c^ un divertissemT conçu pour délasser Louis XIV. -les 3 actes parlés formT dc un spectacle qui vient s'insérer ds un autre spectacle, chorégraphique celui-là, où interviennT des danseurs, chanteurs et musiciens, c^ le précise la dernière entrée de ballet du prologue : « faunes, Bergers et Bergères, tous se mêlent, et il se fait entre eux des jeux de danse, après quoi ils se vont séparer pour la Comédie.

» les ressorts comiques (prédominance du ridicule, jeux du langage, comique visuel) *comique de caractère : -le perso d'Argan (au caractère ridicule) provoque le rire (grand enfant naïf, capricieux, égocentrique, tyran) EX :Chaise d'Argan qui devient une chaise haute pour bébé / Béline lui parle comme son enfant caricature de l'hypocondriaque (comique renforcé par le fait que tout le monde se moque de lui) -perso T.

Diafoirus : robot monté sur ressort, il récite des discours au lieu de parler normalemT EX:(II,5 lorsqu'il fait ses complimT à Argan, son futur beau-père) *comique de geste : le burlesque (visuel) -Argan poursuit Toinette autour de son fauteuil sans jms la rattraper (I,5) -Argan menace du fouet Louison si elle ne lui dit pas tte la vérité (II,8) -T.

Diafoirus lorsqu'il s'imagine tenir un cœur ds ses mains lors de sa déclarat° à Angélique -(III,8,9,10) Toinette lorsqu'elle se déguise en médecin ou Cléante en maître de musique (II,1) *comique de situat° : -T.

Diafoirus voulant complimenter sa future belle-mère, il la confond avec sa future épouse et complimente Angélique à la place = quiproquo (II,5) -Angélique est convaincue que son père veut la marier à Cléante, mais en réalité c'est de T. Diafoirus dt il parle (I,5) -Toinette qui est + maligne que ses maîtres et qui n'hésite pas à les remettre à leur place (I,5 « Lorsqu'un maître ne songe pas à ce qu'il fait, une servante bien sensée est en droit de le redresser ») *comique verbal : -Intermède n°3 : le galimastias scientifique : utilisat° des Diafoirus d'un mauvais latin pour parler du jargon de la médecine (latin macaronique) -joue sur les répétit° (III,10 Toinette ne cesse de répondre à Argan « le poumon » -mots grossiers : « carogne », « crève » (I,5) -Etude d'onomastiques (des noms propres) : Mr Bonnefoy alors que c'est un escroc, Diafoirus qui fais penser à diarrhée, docteur Purgon basé sur le mot « purge », Béline son nom dérive de « bélin », un mouton, elle est celle qui bêle. -propos absurdes : ex : III,11 toinette : « Il faut que je me trouve à une grande consultation pour une homme qui mourut hier » -formules ridicules/ironiques : lorsqu'Argan appelle Béline « mamour », « mamie », mots non adaptés à son rang et à sa stature (complètemT dépendant de sa femme) une comédie ms aussi une satire (comédie satirique qui critique 2 réalités de son époque : les médecins charlatans et les mariages arrangés) -critique de la médecine : *T.

Diafoirus, caricature du jeune médecin pédant, phrases qui se veulT habiles ms qui n'ont aucune significat°, manque de savoir-vivre (revient sans cesse vers son père).

Manque de sens commun (confond Angélique et Béline).

Derrière cette caricature se trouve une critique de la format° des médecins : "Allez monsieur, on voit bien que vous n'avez pas accoutumé de parler à des visages." (III,4).... »

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