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Moldavie (2003-2004)

Publié le 20/09/2020

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« Moldavie (2003-2004) En quête d’une reconnaissance par l’UE En dépit du climat politique et social explosif, le Parti communiste a conservé sa position de force politique majeure, remportant aux élections locales des 25 mai et 8 juin 2003 plus de 40 % des mandats de maires.

Ces scrutins ont également vu la percée d’une nouvelle formation politique, l’alliance sociale libérale de centre droit Notre Moldavie (plus de 20 % des mandats).

Le président Vladimir Voronine a proposé au Parlement sa conception de la politique nationale, visant à approfondir «l’intégration et la consolidation du peuple multiculturel et multilingue» du pays ; celle-ci a suscité une controverse mais a finalement été adoptée en décembre 2003.

Les minorités représentent environ 35 % de la population moldave (dont 13 % d'Ukrainiens, 12 % de Russes, 3,5 % de Gagaouzes et 2 % de Bulgares). Si le pays a connu en 2003 une croissance économique de 6,3 % (grâce notamment aux transferts d’argent de la part des Moldaves travaillant à l’étranger) et si le salaire moyen a augmenté de 18,5 % (couvrant 72,5 % du budget minimum de consommation), le taux d’inflation s’est élevé à 11,7 %, le déficit de la balance s’est creusé (– 30,5 %) de même que la dette extérieure (1 436,9 millions de dollars).

De difficiles négociations avec le FMI n’ont pas permis de relancer le financement extérieur. Le Parlement a consolidé le statut de la région autonome de Gagaouzie (modifications constitutionnelles en juillet 2003) ; en revanche, les relations de Chisinau avec les autorités de la région transdniestrienne (à majorité russophone) sécessionniste restaient tendues.

La Russie a présenté un plan de paix (novembre 2003) prévoyant la réorganisation du pays en une «fédération asymétrique» (non fondée sur l'égalité de droit de ses composantes) démilitarisée.

Salué par le président russe Vladimir Poutine, mais mal accueilli par la communauté internationale (résolution du Parlement européen du 18 décembre 2003), le plan a été rejeté par le gouvernement moldave.

En février 2004, les trois médiateurs (Russie, Ukraine, OSCE – Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) ont lancé un nouveau train de propositions sur la réorganisation du pays en une «république fédérative intégrée». En dépit des pressions internationales, la Russie n’a pas respecté les engagements pris à Istanbul («sommet» de l’OSCE – Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe – de 1999) et réitérés à Porto (Conseil ministériel de l’OSCE de 2002) sur le retrait, à échéance de la fin de l’année 2003, de ses troupes et armements de la région transdniestrienne.

Moscou semblait reconsidérer les perspectives de sa présence militaire dans la région, à la lumière de l’élargissement de l’OTAN – Organisation du traité de l’Atlantique nord – à l’est (dont la Roumanie). Dans le contexte des nouvelles perspectives d’élargissement de l’Union européenne (UE) et en particulier des initiatives de celle-ci en direction de l’Europe du Sud-Est, la Moldavie souhaitait conclure un accord de stabilisation et d’association (ASA).

Chisinau a sollicité un «plan individuel d’actions pour l’intégration du pays à l’UE», créé une Commission nationale pour l’intégration. »

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