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Moldavie (2001-2002)

Publié le 20/09/2020

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« Moldavie (2001-2002) Exacerbation des tensions politiques L'introduction de l'enseignement obligatoire de la langue russe dans les écoles (65 % de la population est roumanophone) et sa promotion au rang de langue officielle dans la Constitution, ainsi que la réforme de l'enseignement de l'histoire (remplacement du programme «Histoire des Roumains» par «Histoire de la Moldavie»), ont provoqué, du 9 janvier à la fin avril 2002, des manifestations quotidiennes organisées par le Parti populaire chrétien-démocrate (PPCD, droite) de Iurie Rosca.

L'antagonisme entre roumanophones et russophones trouve en effet toute son expression dans la question de l'histoire, car elle donne lieu à des prolongements politiques dans le domaine de la construction de l'identité (volonté d'ancrage en Europe occidentale ou vers le monde slave). Outre les slogans aux accents anticommunistes et nationalistes, les manifestants ont appelé au renversement du pouvoir, à la démission du président communiste Vladimir Voronine et à de nouvelles élections législatives.

Le gouvernement a dès lors annulé ces réformes.

Dans ce climat délétère disparut de façon inexpliquée, le 21 mars, le député Vlad Cubreacov, vice-président du PPCD.

C'est finalement avec le concours du Conseil de l'Europe que le pays a pu entrevoir une sortie de cette crise.

V.

Voronine a accepté d'envisager la tenue d'un référendum sur la poursuite des réformes.

Pourtant, la marge de man œuvre était étroite car la promotion du russe comme langue officielle figurait dans le traité d'amitié et de coopération signé avec la Russie le 19 novembre 2001. Les rapports étaient très tendus avec les autonomistes gagaouzes (minorité turque chrétienne), dont les demandes d'une autonomie financière complète ont relancé le débat sur la clarification du statut juridique de la Gagaouzie. La situation en «république moldave de Transdniestrie» (RMT) autoproclamée (sécession de fait de ce territoire oriental, absence de tout État de droit, présence de troupes russes, existence d'un système de type mafieux) n'était pas sans lien avec les événements dans le reste du pays, entretenant la fiction d'un État unitaire.

Malgré plusieurs accords et le début du retrait de l'armement militaire russe («déclaration d'Istanbul» faite lors du «sommet» de l'OSCE - Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe - en novembre 1999 : engagement de la Russie de retirer ses forces armées et son matériel militaire de Transdniestrie d'ici la fin de 2002), les négociations étaient au point mort depuis septembre 2001.

Chisinau a renforcé le contrôle de ses frontières, mis en place de nouveaux sceaux douaniers et a retiré à la Transdniestrie le droit d'utiliser ceux qu'elle lui avait attribués en 1996.

Igor Smirnov a été «réélu» président de la «république moldave de Transdniestrie», le 8 décembre 2001.

La question du statut futur de ce territoire était au centre des négociations entre la Moldavie, la Russie, l'Ukraine et la Transdniestrie : «État commun» (une notion institutionnelle nouvelle et pas encore définie), avec sa propre Constitution, ses organes législatifs, judiciaires et exécutifs, ses symboles, son armée..., ou intégration dans une sorte de confédération avec une autonomie plus large, compromis accepté par le président V.

Voronine. Si le projet de rejoindre l'Union russo-biélorussienne n'était plus d'actualité, le discours pro-européen restait ambigu.

Enfin, la Moldavie a adhéré au Pacte de. »

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