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Moldavie (1996-1997)

Publié le 20/09/2020

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« Moldavie (1996-1997) L'élection présidentielle des 17 novembre et 1er décembre 1996 a tourné une page de l'histoire de la Moldavie indépendante.

Son premier chef d'État, nationaliste et pro-occidental, Mircea Snegur a été battu par le président du Parlement, Petru Lucinschi, réputé russophile (54 % des voix) grâce aux russophones (27 % de la population) inquiets du pourrissement du conflit avec la république autoproclamée de Transdniestrie (2 septembre 1990) et, plus généralement, grâce à tous ceux qui craignent une "roumanisation" de la Moldavie.

Le nouveau président a réussi un coup de maître le 10 avril 1997 en obtenant, à l'instigation du ministre russe des Affaires étrangères, un compromis maintenant l'intégrité territoriale du pays tout en satisfaisant les revendications de la région séparatiste.

Le mémorandum sur le statut de la Transdniestrie a enfin été signé le 8 mai, sous le parrainage de la Russie, de l'Ukraine et de l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), et les négociations ont aussitôt ouvertes sur la suppression des frontières, l'utilisation d'une monnaie unique (supprimer le rouble de Transdniestrie au profit du leu), l'harmonisation des législations (sur la propriété notamment), avec, à la clef, le retrait de la 14e armée russe de Transdniestrie (prévu par un accord d'octobre 1994 resté inappliqué). L'autre défi lancé au président était d'ordre économique: l'inflation a paru maîtrisée (15,1 % en 1996) et le leu a fait preuve d'une stabilité remarquable, mais le retour à la croissance, attendu dès 1995, ne s'est pas produit ( 8 % pour le PIB) et le niveau de vie s'est détérioré.

Les salaires sont demeurés bas (40 dollars par mois) et versés avec retard; le chauffage et l'eau chaude restaient rationnés en hiver.

Si la Moldavie ne peut se dégager de sa dépendance énergétique à l'égard de la Russie, elle voudrait au moins y accroître les parts de marché de son secteur agroalimentaire (50 % des emplois), l'un des objectifs de l'union douanière moldavo-ukrainienne devant abolir, fin 1997, des droits de transit coûteux.

Se rapprochant de l'Ukraine, dont elle soutient les positions sur le port militaire de Sébastopol (Crimée) et l'aspiration à intégrer l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique nord), la Moldavie joue des antagonismes entre ses deux "grands frères", afin de conserver une marge d'autonomie au sein de la CEI (Communauté d'États indépendants) sur laquelle elle se recentre, faute de pouvoir rejoindre rapidement le camp européen.. »

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