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" Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers

Publié le 23/05/2020

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« “ Moi, général de Gaulle, actuellement à Londres, j’invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j’invite les ingénieurs et les ouvriers spécialisés des industries d’armements qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s’y trouver, à se mettre en rapport avec moi ”. Il poursuit : “ Cette guerre n’est pas limitée au territoire malheureux de notre pays.

Cette guerre n’est pas tranchée par la bataille de France.

Cette guerre est une guerre mondiale ”. Il ne doute pas : “ Foudroyés par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l’avenir par une force mécanique supérieure ”. C’est la veille que le sous-secrétaire d'état à la Défense nationale et à la guerre, nommé général de brigade à titre provisoire, démis de ses fonctions par la démission du gouvernement de Paul Reynaud, a quitté Bordeaux en avion et est arrivé à Londres. En dépit des réticences de son cabinet, le Premier ministre Winston Churchill autorise le général Charles de Gaulle à lancer son appel, le 18 juin 1940. La veille, c’est l’allocution du maréchal de France Philippe Pétain, nommé à 84 ans président du Conseil par le président de la République Albert Lebrun, que le pays a entendu : “ Je fais à la France le don de ma personne pour atténuer son malheur ; En ces heures douloureuses, je pense aux malheureux réfugiés qui dans un dénuement extrême sillonnent nos routes.

Je leur exprime ma compassion et ma sollicitude ”.

Aux Français abattus, le maréchal annonce : “ C’est le c œ ur serré que je vous dis aujourd’hui qu’il faut cesser le combat ”. La France est défaite.

Désemparés, apeurés, perdus, des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants se sont lancés sur les routes depuis que les armées du Reich ont forcé, le 10 mai, les frontières des Pays-Bas, de la Belgique et du Luxembourg, depuis qu’elles ont franchi la Meuse, depuis qu’elles ont forcé la Somme et qu’elles sont entrées dans Paris le 14 juin. Les troupes de Gudérian ont atteint la frontière suisse. Celles de Rommel la Normandie et la Bretagne.. »

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