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MirabeauLe tribun prophète.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Mirabeau Le tribun prophète «Quand je secoue ma terrible hure, il n'y a personne qui osât m'interrompre» , disait un jour Mirabeau.

La laideur presque monstrueuse du tribun, sa tête énorme, sa figure ravagée par la petite vérole impressionnaient en effet ses auditeurs, subjugués, d'autre part, par la solidité de sa pensée et la puissance de son verbe .

Né au château de Bignon d 'une vieille famille provençale, le jeune Honoré-Gabriel Riqueti, futur comte de Mirabeau, avait scandalisé ses contem­ porains par ses duels , ses dettes, ses dé· mêlés avec sa femme et ses débauches.

Les longs mois qu'il passa en prison lui permirent de réfléchir sur les injustices politiques et sociales dont souffrait le royaume.

En 1789, désireux de pouvoir exercer ses talents aux états généraux, mais repoussé par la noblesse de Pro­ vence, il se fit élire député du tiers .

Il apparut vite comme le défenseur de la nation contre les abus des privilégiés et l'absolutisme royal.

Le 23 juin 1789, après le serment du Jeu de paume, il conquit une popularité immense en refu­ sant d'obéir aux ordres du roi.

Cependant, s'il voulait des changements dans l'Etat , il comprenait le danger de réformes trop hâtives et trop brutales.

Partisan d'une monarchie constitution­ nelle, il souhaitait un sage équilibre des pouvoirs entre le roi et l'Assemblée.

Le résultat fut qu' il inquiéta également la droite et la gauche .

Face aux démocra­ tes avancés, il préconisa le veto absolu et défendit les prérogatives du souvera , in sur la paix et sur la guerre (mai 1790).

1749-1791 On cria alors dans les rues un pamphlet, La Grande Trahison du comte de Mira­ beau.

L 'Assemblée, qui redoutait à la fois son éloquence et son ambition, dé­ créta qu'aucun député ne pourrait deve­ nir ministre.

Déçu dans ses espoirs , Mirabeau proposa au roi de travailler pour lui, à condition que l'on payât ses dettes.

Des fonds lui furent versés et il envoya à Louis XVI des «mémoires».

Bien que ses vices fissent horreur à la reine, il eut en cachette une première entrevue à Saint-Cloud avec les sou­ verains (juillet 1790), mais ce double jeu fut deviné.

«Mirabeau est vendu», disaient ses adversaires.

Plus objectif , La Fayette déclarait: «. »

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