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Michel de L'Hospital«Le coulteau vaut peu contre l'esprit».

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Michel de L'Hospital «Le coulteau vaut peu contre l'esprit» 1505-1573 Né en 1505 à Aigueperse, en Auvergne, Michel de L'Hospital termine ses études en Italie, alors terre des juristes.

Il revient en France en 1534, s'inscrit au barreau de Paris, épouse la fùle du lieu­ tenant criminel Jean Morin et devient, en 1537, conseiller au parlement de Paris.

En 1547, le roi le charge d'une mission auprès du concile de Trente; Marguerite de France, sœur d'Henri II, le fait prési­ dent de son Conseil et chancelier de son duché du Berry.

En 1553, il est maître des requêtes, puis surintendant des Finances et premier président de la Chambre des comptes.· Ir sévit avec équité et rigueur contre les abus.

A la mort de François II, il reste chan­ celier de France sous la régence de Catherine de Médicis.

A ce moment, les guerres religieuses menacent l'unité du royaume.

Aux états généraux de 1560, il définit sa politique, toute de tolérance et de conciliation.

Il constate les dangers que les passions religieuses font courir à l'ordre et à l'idée de patrie.

«La commu­ nauté de foi est plus forte que les liens du sang et la communauté de race.>> Il n'en conclut pas qu'il faille anéantir les dissidents.

Il recommande le calme et la réflexion.

Que l'on attende les décisions d'un «>! Il s'adresse aux catholiques: «Le coulteau vaut peu contre l'esprit.>> Il préconise une métho­ de: «La douceur profitera plus que la rigueur.

Ostons ces mots diaboliques, noms de partis, factions et séditions, luthériens, huguenots, papistes; ne chan­ geons le nom de chrétiens.>> Cet humanisme inspiré d'esprit éras­ mien n'est point faiblesse; Michel de L'Hospital, longtemps lié aux Guise, est prêt à sévir contre ceux pour qui la reli­ gion n'est qu'un prétexte à sédition.

Hom­ me de gouvernement, il veut restaurer l'autorité de l'Etat, mais il a contre lui les extrémistes des deux partis: Il réussit à faire convoquer par la régen­ te le colloque de Poissy que préside Charles IX; mais le dialogue entre ministres protestants et prélats catholi­ ques ne peut se nouer.

Il inspira l'édit de Janvier (1562) qui accorde aux protes­ tants la liberté du culte hors des villes closes et poursuit son œuvre de réorga­ nisation administrative et judiciaire.

L'ordonnance de Moulins promet une justice plus expéditive et moins coûteu­ se; les parlements sont autorisés à faire des remontrances; les chevauchées des maîtres des requêtes dans les provinces sont régularisées.

Mais les passions religieuses sont les plus fortes.

Le pape et l'Espagne inter­ viennent auprès de la régente.

La prise d'armes des protestants menacés ruine le crédit du chancelier.

Ce dernier se retire dans sa terre de Vignay près d'Etampes.

Au moment de la Saint­ Barthélemy, Catherine lui envoie quel­ ques hommes d'armes pour le protéger.

En février 1573, il remet sa démission et meurt le 13 mars suivant. 2 / 2. »

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