Databac

Michel-Ange

Publié le 16/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Michel-Ange Ce document contient 1040 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Beaux-arts.

« Michel-Ange (1475-1564) Michelangelo Buonarroti, dit Michel-Ange, est connu comme peintre, comme architecte et comme poète, mais surtout comme sculp­ teur. C'était un génie, le plus grand des gé­ nies de la fin du XVe siècle et du début du XVIe siècle.

Il était né à Florence, à une épo­ que où la puissante famille des Médicis domi­ nait la ville.

Tout enfant, il s'adonnait déjà avec passion au dessin et il n'avait que quinze ans quand on l'invita à faire partie de la Cour de Laurent le Magnifique.

Jour après jour, s'appliquant à copier les oeuvres des anciens maîtres, et plus particulièrement leurs sculptures, il eut bientôt parfaitement assimilé le style antique qu'il utilisait avec le même brio pour ses oeuvres personnelles.

Mais Michel-Ange ne se contenta pas d'éga­ ler ses prédécesseurs, il voulait les dépasser.

Un des sujets les plus populaires à cette épo­ que était une bataille disputée par des hom­ mes nus.

Les corps engagés dans la lutte ex­ primaient tour à tour l'énergie, l'exaltation, la souffrance et le désespoir. Michel-Ange traita également ce sujet en un relief, la Ba­ taille des Lapithes et des Centaures qu'il sculpta alors qu'il n'avait que dix-sept ans.

Ses personnages humains semblent bondir Ci-dessus: La Bataille des Lapi­thes et des Centaures, un relief mouvementé que Michel-Ange garda en sa possession toute sa vie et qui est actuellement exposé à la Casa Buonarroti de Florence.

A droite: Une statue de Moise, le seul élément qui subsiste de l'am­ bitieux projet de tombeau du pa­pe Jules IL Ce Moïse se trouve maintenant dans une modeste chapelle de la basilique San Pietro in Vincoli (Saint-Pierre-aux-Liens) à Rome.

Quand le roman­cier anglais William Makepeace Thackeray l'y vit pour la première fois au XIXe siècle, il s'exclama qu'il ne voulait pas rester seul avec cette statue.

Les curieuses cornes qui surmontent la tête sont généralement considérées comme des rayons de lumière stylisés cou­ rants dans certaines formes d'art primitif.

hors de leurs carcans de pierre, caractéristi­ que qui se retrouvera également dans des oeuvres plus tardives, et ses centaures (mi- cheval, mi-homme) expriment la force et la vigueur.

A vingt ans, il s'installa à Rome et, cinq ans plus tard, commença à sculpter pour le cardi­ nal de la Groslage, une magnifique Pietà qui se trouve actuellement dans la basilique Saint-Pierre.

Elle représente la Vierge tenant le corps du Christ sur ses genoux.

Michel- Ange réussit là une composition sublime, en inscrivant ce corps d'adulte abandonné sur les genoux d'une femme dans une forme py­ ramidale.

Il en était d'ailleurs très fier et si­ gna son oeuvre en gravant son nom sur un bord de la robe de la Vierge.

Ce groupe lui valut la célébrité, et il jouissait déjà d'une ré­ putation flatteuse quand il retourna, quel­ ques mois plus tard, à Florence où il se mit à travailler un bloc de marbre qu'un autre sculpteur avait mal entamé et abandonné. Il tira de ce marbre mutilé une de ses plus belles et plus émouvantes créations: un David plein de grâce et de vitalité, dont la puissance ra­ dieuse atteint et même dépasse la statuaire de la Grèce antique.

Certaines parties du corps sont représentées jusque dans le détail, tandis. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles