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Mexique (1998-1999) Durcissement préélectoral du pouvoir

Publié le 20/09/2020

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« Mexique (1998-1999) Durcissement préélectoral du pouvoir Le Mexique a traversé en 1998 une phase de turbulence économique due à la chute des prix du pétrole: la croissance du PIB a faibli (4,9 %), celle de l'emploi s'est stabilisée, l'inflation a atteint 16,7 % et le déficit de la balance commerciale s'est creusé.

L'adoption d'un budget d'austérité (qui s'est traduit entre autres par une baisse de 37,5 % des dépenses pour l'enseignement supérieur), le rétablissement du prix du pétrole à son niveau de 1997 et l'obtention de crédits (27 milliards de dollars) émanant des institutions internationales ont permis d'envisager un redressement de l'économie en 1999. Cependant la crise bancaire s'est aggravée, malgré la conversion en dette publique des passifs bancaires épongés par le Fobaproa (Fonds bancaire de protection de l'épargne, organisme chargé de racheter les créances douteuses des banques), transformé en IPAB (Institut de protection de l'épargne bancaire).

Ces passifs devaient impliquer le paiement en 1999 d'intérêts équivalant à 2 % du PIB.

Certes, l'audit exigé par le Parlement en échange de son accord aura permis de déduire de cette somme tous les prêts bancaires douteux, mais le gouvernement a limité l'accès des parlementaires aux informations qui auraient pu démontrer l'appui privilégié dont bénéficie le parti officiel de la part de l'oligarchie financière et sans doute des blanchisseurs d'argent de la drogue.

Malgré ce renflouement, l'ouverture totale au capital étranger, et un nouveau plan de restructuration des dettes des petits débiteurs, la crise bancaire a continué de freiner la reprise.

En effet, le système bancaire ne finance plus l'investissement et provoque une ponction annuelle sur le budget.

Par ailleurs, la réforme fiscale, plus que jamais nécessaire du fait des fluctuations du prix du pétrole, a été repoussée aux calendes par les députés. Le nombre des pauvres est estimé à 50 millions, dont 26 millions dans la misère. Le programme d'urgence Progresa couvre près de la moitié de ces derniers (bourses scolaires aux enfants du primaire, aide alimentaire aux mères, soins médicaux).

Cependant, ce programme ne compense pas la suppression des aides alimentaires massives qui bénéficiaient à un grand nombre de familles défavorisées, en particulier en ville.

En fait, les dépenses sociales ont globalement diminué. Ni guerre ni paix au Chiapas Dans ce contexte, l'initiative présidentielle de privatisation du secteur de l'électricité, vivement recommandée par la Banque mondiale, a provoqué un vaste mouvement nationaliste (Front de défense de la nation) autour du syndicat des électriciens, réussissant à faire reculer le président. Au Chiapas, le dialogue de sourds entre le gouvernement et l' EZLN (Armée zapatiste de libération nationale) s'est poursuivi, aucune des deux parties ne voulant céder.

Cette situation a entraîné un pourrissement du tissu social, qui s'est traduit par de fréquents conflits intra- et intercommunautaires, la montée en force des groupes paramilitaires gouvernementaux et la militarisation. »

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