METHODE ANALYTIQUEC'est le modèle DESCENDANT, qui part des grandes unités (le texte, la phrase)pour aller vers le mot.
Publié le 23/05/2020
Extrait du document
«
METHODE ANALYTIQUE
C’est le modèle DESCENDANT , qui part des grandes unités (le texte, la phrase)
pour aller vers le mot.
Ce modèle facilite la VOIE DIRECTE de saisie des mots, sans déchiffrage.
L’élève évolue dans le texte « à la manière de Champollion », en découvrant des
indices, des parties de mots ou des mots complets déjà connus lui permettant de
faire des hypothèses de sens.
Cette méthode peut engendrer deux difficultés :
- les mots deviennent des images associées à un sens (méthode idéo visuelle )
ce qui peut rapidement saturer la mémoire des enfants.
- la méthode peut engendrer une fausse représentation de l’acte de lire (lire, ce
serait reconnaître des mots, voire des phrases (méthode globale ) déjà
appris ?)
Cette méthode (dont la conception la plus radicale est la « méthode globale », très
rarement pratiquée en France) ne fonctionne vraiment que lorsque l’élève dispose
déjà de connaissances personnelles, lexicales, très étendues.
METHODE SYNTHETIQUE
C’est le modèle ASCENDANT , qui va du décryptage vers la compréhension.
Il
permet la VOIE INDIRECTE de reconnaissance des mots.
L’élève doit discriminer les unités minimales de la langue orale ; il doit savoir
reconnaître et reproduire, avant de lire, les sons du français (phonèmes puis
syllabes).
Il faut ensuite accéder au principe alphabétique (correspondances entre
les sons et les lettres).
Difficultés engendrées par cette méthode :
- Les élèves qui maîtrisent mal la langue orale auront du mal à discriminer les
sons, d’où l’important travail nécessaire en cycle 1.
- La découverte du principe alphabétique (purement formel) est mécanique et
souvent lassante ; le sens n’apparaît que dans un second temps : les étapes
de la combinatoire peuvent rester trop longtemps abstraites.
Deux démarches possibles pour cette méthode :
- grapho-phonologique : construction des correspondances phonies / graphies
et graphies / phonies ; automatisation des procédures d’encodage / décodage.
- syllabique : connaissance des lettres et de leurs combinaisons (syllabes) pour
aller vers les mots : l’enfant part du code inconnu pour aller vers le code
connu.
L’utilisation de la méthode synthétique oblige l’enseignant à travailler simultanément
l’apprentissage de la compréhension (d’abord de façon orale).
LA METHODE MIXTE
Mélange des deux précédentes, elle impose à l’enseignant de très bien les
connaître, ce qui est rarement le cas.
Elle prend en compte les qualités de chacune,
mais multiplie également, pour certains élèves, les difficultés…
Deux démarches possibles, là encore :
- enchaînée : départ idéo visuel (premier demi-trimestre) puis méthode
synthétique.
Problème possible : l’enfant croit avoir compris ce qu’est la
lecture quand il bascule vers un autre mode d’apprentissage..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Réponses aux grandes questions du texte : Les animaux ont-ils un monde?
- Quelle est la part du texte dans une représentation théâtrale ?
- A l'aide d'exemples précis, vous expliquerez et discuterez cette phrase d'un critique contemporain sur la création littéraire : « On n'écrit pas parce qu'on sait, on écrit pour tenter d'éclairer la part d'ombre qui nous échappe. »
- Lucien Leuwen, chapitre 4, questions : 1) Relevez le champ lexical de la vue. Soulignez les verbes. A quel personnage renvoie surtout le sujet de ces verbes? 2) a) Relevez les paroles rapportées directement. Qui les prononce? b) Quel jugement ces paroles traduisent-elles de la part de leur auteur sur l'endroit où il se trouve? c) Relevez des mots et expressions qui, dans la suite du texte, confirment ce jugement.
- En tenant compte des diverses indications apportées par le texte des Confessions, vous imaginerez un dialogue dans lequel M. Verrat persuade le jeune Rousseau d'aller voler les asperges ?