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MERS EL-KÉBIR

Publié le 16/05/2020

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« MERS EL-KÉBIR (3 juillet 1940) Le 3 juillet 1940, à 16 h 55, une importante force navale britannique commandée par l'amiral Somerville ouvre le feusur l'escadre française de l'amiral Gensoul au mouillage à Mers el-Kébir, près d'Oran.

En moins de vingt minutes, lessalves des 380 mettent hors de combat et incendient le Dunkerque, le Provence et le Mogador, qui parviennent às'échouer, et le Bretagne, qui chavire.

Le Strasbourg et le groupe des contre-torpilleurs ont réussi à sortir et àrallier Toulon, mais nos pertes sont lourdes : 1 297 tués ou disparus.

En France, la nouvelle est accueillie avecstupeur.

Certes, à la fin de juin, l'Amirauté britannique avait exprimé ses craintes de voir les navires de guerrefrançais désarmés sous contrôle ennemi et livrés aux forces de l'Axe.

Mais l'opération Catapult contre Mers el-Kébir,dans son déroulement montra à l'amiral Somerville que cette éventualité ne pouvait être sérieusement retenue. C'est à 7 h 15, le 3 juillet, que le commandant Holland, du Foxhound, transmet à l'amiral Gensoul une communicationdu gouvernement britannique proposant trois possibilités à la flotte : poursuivre la guerre contre l'Axe, conduire lesnavires dans un port britannique, appareiller pour la Martinique, où l'escadre pourra être démilitarisée.

En cas derefus, l'amiral devrait couler ses bâtiments dans un délai de six heures, faute de quoi seraient mis en oeuvre «tousles moyens nécessaires pour empêcher les navires de tomber entre des mains allemandes ou italiennes».

C'est unultimatum que le ton utilisé rend inacceptable.

Les propositions britanniques ne seront même pas communiquées àl'Amirauté française, alors que celle d'un désarmement aux Antilles aurait pu être jugée compatible avec les accordsd'armistice.

Gensoul renouvelle l'assurance que jamais ses bâtiments ne seront livrés aux Allemands et informeSomerville qu'il répondra à la force par la force.

La mort dans l'âme, celui-ci doit exécuter les ordres de Londres. Winston Churchill porte seul la responsabilité du drame.

Il ne chercha d'ailleurs pas à l'esquiver, et présenta sadécision comme une manifestation de la volonté britannique de mener la guerre sans faiblesse.

Mais le général deGaulle écrira : «Il était clair que, pour le gouvernement et l'Amirauté britanniques, l'angoisse du péril, les relentsd'une vieille rivalité maritime, les griefs accumulés depuis le début de la bataille de France et venus au paroxysmeavec l'armistice conclu par Vichy avaient éclaté en une de ces sombres impulsions par quoi l'instinct refoulé de cepeuple brise quelquefois toutes les barrières.». »

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