Méliès Georges
Publié le 29/08/2020
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«
Méliès Georges
Cinéaste français
* 8.12.1861, Paris
+ 21.1.1938, Paris
Avec les frères Lumière, il est le pionnier incontesté du septième art ; grâce à
lui, le cinématographe cesse d'être une simple curiosité scientifique pour
devenir un spectacle complet, apte à concurrencer, voire à supplanter les autres
formes de représentation en honneur à la fin du XIXe siècle.
En même temps, il
jette les bases d'un langage visuel autonome, auquel tous ses successeurs vont
se référer.
Spectateur enthousiaste du cinématographe, dès les premières séances du Grand
Café, il propose, en 1895, à Antoine Lumière de lui racheter le brevet
d'invention de ses films.
Devant le refus de ce dernier, il décide de construire
son propre appareil de projection et de réaliser ses propres films.
Fils de
commerçant, caricaturiste, bricoleur, prestidigitateur, homme de spectacle,
expert en pyrotechnie, il est déjà propriétaire du théâtre Robert-Houdin
(racheté en 1888), où il donne des représentations pleines de fantaisie.
Avec
l'intuition de ce que vont devenir l'art et l'industrie du film, il édifie un
studio de cinéma (le premier du monde, à Montreuil-sous-Bois), fonde sa maison
de production, la Star-Film, et met en scène de petites bandes qui connaissent
aussitôt un vif succès, tant auprès des enfants que des adultes.
La production de Méliès est étonnamment diversifiée : comiques, films à trucs,
scènes de genre, documentaires, actualités reconstituées, grands spectacles,
adaptations de classiques de la littérature, du théâtre et même de l'opéra.
Il
excelle surtout dans les sujets féeriques, riches en trucages et en "illusions
fantasmagoriques".
Citons, parmi les quelque cinq cents films qu'il tourne entre
1896 et 1912 : "Escamotage d'une dame chez Robert Houdin", "Le Déshabillage
impossible", "Le Manoir du diable", "L'Homme à la tête en caoutchouc", "Jeanne
d'Arc", "L'Affaire Dreyfus" et surtout la série des "voyages imaginaires" : "Le
Voyage dans la Lune" (1902), "Le Voyage à travers l'impossible" (1904), "Les
Quatre Cents Farces du diable" (1906) et "A la conquête du Pôle".
Le génie
décoratif de Méliès, son sens prodigieux de la machinerie et sa fantaisie en
font à la fois un disciple de Jules Verne et de Gustave Doré, et un précurseur
de la science-fiction.
Ses films allient de manière paradoxale précision
mécanique et bouffonnerie, ingéniosité et funambulisme.
En 1923, les ateliers et le studio de Méliès sont mis à l'encan.
En 1925, il est
réduit à tenir un commerce de jouets à la gare Montparnasse.
Des amis fidèles
l'y retrouvent et lui organisent une vieillesse décente, à la maison de retraite
d'Orly..
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