Databac

Maximilien LUGE:LE LOUVRE, EFFET DE NUIT.

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Maximilien LUGE:LE LOUVRE, EFFET DE NUIT. Ce document contient 471 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Beaux-arts.

« Maximilien LUCE LE LOUVRE, EFFET DE NUIT De temps en temps , Luce descend de la Butte ...

Pour brosser cette toile, il a attendu la nuit, de façon à représenter un Paris tout illuminé .•• En août 1888, après la mort de son père, Luce abandonne Montrouge pour s'installer sur les hauteurs de Montmartre, où il est attiré par «le maquis,.

de la rue Caulaincourt, un endroit couvert de baraquements, où clo­ chards et filles de joiec côtoient les bourgeois venus s'encanailler , et qu'il peindra et dessi­ nera à plusieurs reprises .

Pendant dix ans, l'artiste habitera ainsi rue Cortot, d'abord ou numéro 6, puis ou 16, dons une vieille mai­ son avec jardin .

Cette rue avait déjà abrité Renoir ," et Suzanne Valadon , André Utter et Maurice Utrillo y éli­ rent aussi domicile .

Luce représentera d'ailleurs deux fois la maison de Suzanne Valadon.

LE LIEU Le pont du Carrousel , appelé à l'origine pont du Louvre, prit ensuite le nom d'une rue voisi­ ne, la rue des Saints -Pères.

Puis, en 1662, Louis XIV fit donner face ou palais une fête durant laquelle les spectateurs purent admirer un splendide carrousel formé de cinq qua ­ drilles de dix chevaux chacun.

On s'empres­ sa alors de débaptiser une fois de plus le pont pour lui donner le nom qu'il porte tou­ jours.

L'ouvrage sur lequel passent aujourd'hui Des bodauds se pressant autour d'un musicien des rues : luce nous livre ici une scène animée saisie par une belle journée d'été.

Maximilien LUCE 1858-1941 • Le Louvre et le pont du Carrousel, effet de nuit • Huile sur toile 65 cm x 32 cm • Signé et daté en bas, à gauche, «Luce 90 » • Peint en 1890 • Localisation : collection particulière • Expositions: Paris, 1891 (septième Salon des Indépendants), 1958 (sous le titre La Seine, la nuit); Edimbourg, 1994 les voitures n'est pas d'origine: il fut recons ­ truit en 1939 dons l'axe des guichets du Louvre.

lA CRITIQUE Si Luce et un grand nombre de ses coma­ rades néo-impressionnistes étaient méprisés de certains critiques, les journalistes d'avant­ garde, comme Félix Fénéon et jules Chris­ tophe, avaient bien saisi les qualités et notamment la sincérité d' un homme qui n'avait pas sa langue dans sa poche .

C'est ainsi que, dans un numéro des Hommes d'aujourd 'hui qu'il lui avait consacré , jules Christophe écrivait: «Ce néo-impression­ niste, cet homme au chapeau déformé qui lit attentivement La Révolte , périodique anar ­ chiste, en un café populaire, front bombé , nez socratique , oreille de musicien, est de taille moyenne , tête ronde , cheveux châtains et barbe rousse, yeux dorés chauds et mélancoliques , lèvre épaisse et tordue, il a du Vallès et du Zola dans l'expression, avec beaucoup de la rancœur d'un révolution ­ naire plébéien.

» LA COTE Les toiles de Luce se négocient entre 10000 FF (1800 dollars) et 2,2 millions de francs français (400000 dollars).

Mais on peut s'offrir un dessin pour 1000 FF environ (180 dollars).. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles