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Maximilien LUCE:COUILLET, LA NUIT.

Publié le 17/05/2020

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« :Maximilien LUCE COUILLET, LA NUIT Anarchiste convaincu, militant de gauche, Maximilien Luce a été, en matière d'art, un précurseur, voire un révolutionnaire.

Avant lui, personne n'avait songé à faire du monde industriel dans toute sa brutalité un sujet de peinture.

«Le père Luce» , comme on le surnommait, a donné au • pays noir» une dimension artis­ tique qu'il n'aurait sans doute, jamais eue sans lui.

C'est grâce au poète Emile Verhae­ ren, qui lui fit rencontrer un des ingénieurs de l'usine, qu'il entra en contact avec l'entreprise métallurgique de Couillet.

L'ÉPOQUE Maximilien Luce vient de perdre un de ses enfants, victime d'une insolation.

Pour se remettre de ce chagrin , il passe quelques semaines chez son ami Pissarro, où il travaille sans relâche.

Après un sé jour à Bruxe lles, l'artiste se rend près de Charleroi avec Théo Van Rysselberghe, qui possède une maison de campagne dans la dépendance d'une abbaye.

C'est alors qu'il a l'un des chocs de sa vie.

A quelques kilomètres de là, s'étend le plus grand complexe industriel européen: la Tibre sociale et la fibre artistique de Maximi­ lien Luce se conjuguant, il se met à peindre.

C'est le grand poète belge Ém ile Ve rhaeren gui f it découv rir à luce le pays industr iel du N ord et ses ouvriers .

Le peintre conservera de cette découverte un militant i sme ouvrier.

Maximilien LUCE 1858-1941 • Couillet, la nuit • Huile sur toile 50 cm x 65 cm • Signé en bas, à gauche, «Luce, 96 » • Peint en 1895 ou 1896 • Localisation : collection particulière • Exposition: Albi, musée Toulouse-Lautrec, 1972 L'ŒUVRE • Ah ! Si je pouvais arriver à rendre ce que je sens là, écrit Maximilien Luce, je crois que /· e ferais quelque chose d'intéressant.

Mais ce a me paraît bougrement difficile! » Il est vrai que les paysages qu'il a sous les yeux n'ont rien à voir avec ceux que les impressionnistes ont l'habitude de peindre.

Ni avec les vues de Paris , dont Maximilien Luce est devenu un spécialiste.

Devant ces cheminées fumantes, ces ateliers immenses et la peine des hommes au travail , l'artiste chamboule toutes ses conceptions : «Quel caractère! Quant à la couleur, elle est à peu près absente, je ne vois guère d'application de la " division ", aussi je me laisse aller à mon instinct .» LA CRITIQUE On a beaucoup reproché à Maximilien Luce l' utilisation de tonalités violettes, chargées et sombres.

Le critique Claude-Roger Marx é voque ses « trivialités dans l' emploi de cer­ tains rouges ou de violet gros vin ».

Mais comment faire autrement pour représenter ces scènes de nuit qui le fascinaient tant? LA COTE Les Cheminées d'usine avaient déjà atteint la coquette somme de 40000FF (7300dollars) en 1973.

En 1988, un tableau représentant Charleroi, paysage au bord de la rivière (1896) a été vendu 373 700 FF (68000dollars).. »

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