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Maximilien LUCE:LE PONT DE L' ARCHEVÊCHÉ.

Publié le 17/05/2020

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« Maximilien LUCE LE PONT DE L'ARCHEVÊCHÉ Saisie dans les moindres détails, l'animation joyeuse d'un jour comme les autres sur le pont de l'Archevêché, à Paris, à l'aube du XX• siècle ...

Profondément engagé, Luce révèle dans son oeuvre l'ex trême attention qu'il porte aux pro­ blèmes de son temps en représentant des scènes de la vie ouvrière, des paysages d'usi­ nes , des scènes de rue ou encore des toiles de guerre.

L'HOMME Fils d'un employé des chemins de fer, Luce entre dès l'âge de quatorze ans en apprentis­ sage dans un ate lier de gravure sur bois.

Le soir, il suit des cours de dessin .

Engagé dans un combat pour une plus grande justice socia­ le, le jeune homme passe pour anarchiste.

Il est d'ailleurs impliqué pour menées libertaires en 1894, emprisonné puis acquitté.

Pourtant , le 31 décembre 1896, dans l'état récapitula­ tif des anarchistes étab l is par la Préfecture de police , on trouve les noms de Félix Fénéon , cr itique d'art, et de Maximilien Luce , flanqués de la lettre B et sous lesquels on peut lire ceci : «Tous les individus de cette série sont des anarchistes qui résident actuellement dans le ressort de la Préfecture de police et sont l'objet d'une surveillance individuelle journa­ lière .» LE CONTEXTE Luce , qui s'est lié avec Pissaro , devient aussi l'ami de Seurat et de Signac et va dès lors Un étonnant autoportrait du bon Luce, peintre pas encore reconnu à sa juste valeur .

osciller entre impressionnisme et pointillisme.

Subjugué par les premières oeuvres de Seu­ rat au Salon des Indépen­ dants de 1885 , il adhère un temps au poin­ tillisme , avant de revenir aux sources impres­ sionnistes une dizaine d'a n­ nées plus tard.

Maximilien LUCE 1858-1941 • Le Pont de l'Archevêché • Huile sur panneau en bois 47 cm x 51 cm • Signé et daté en bas, à gauche, «Luce 97 » • Peint en 1897 • Localisation : Lausanne, collection particulière • Expositions: Paris, 1898, 1899, 1929,1983 Mais, loin d 'ê tre un théoricien comme Seurat, Luce axe ses recherches sur la rigueur et l'équilibre du dessin et de la composition.

Pratiquement tombé dans l'oubli, le peintre a pourtant eu une production impressionnante durant sa longue existence : plus de 4 200 toiles, environ 3 000 dessins et une centaine de lithographies ! L'ŒUVRE Luce s'est beaucoup intéressé aux travaux de son époque.

C'est ainsi gu'il a brossé des tableaux représentant la construction d'im­ meubles, de ponts , le percement de voies nou­ velles, les chantiers du métro . ..

Il a prati­ quement peint tous les ponts de Paris.

Il a su rendre ici l'animation joyeuse du pont de l'Archevêché , la foule grouillante et colorée, sai­ sie dans sa vérité familière et quotidienne.

La pâte est riche , les effets lumineu x très subtils .

LA COTE Énormément d'œuvres de Luce passent en vente publique, allant enrichir les collections particulières.

Pour une huile sur toile, il faut compter de 14000 FF (2500 dollars) à 2,2 millions de francs français (400000 dollars), comme ce fut le cas à New York en 1992.

Un dessin au crayon vaut entre 800 FF (150 dollars) et 9000 FF (1650 dollars).

Pour une lithographie, il faudra débourser de 450 FF (80 dollars) à 20000 FF (3 600 dollars).. »

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