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Maximilien LUCE:BATEAU A QUAI.

Publié le 17/05/2020

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« Maximilien LUCE BATEAU A QUAI Dans les années 1890, Luce peint une série de toiles sombres, où l'homme est exploité dans un monde industriel en pleine expansion.

Même ses paysages plus paisible s, comme ce « Bateau à quai >>, trahissent une vision bien noire de la réalité ..

• En 1895, Luce participe à l'exposition de Lo Libre Esthétique, à Bruxelle s.

Il collabore aussi régulièrement à la revue anarchiste Les Temps nouveaux, fondée la même année.

Très sen­ sible à l'exploitation des travailleurs, il se rend dans la région industrielle de Charlero i, en Belgique, avec son ami Van Rysselberghe.

la même année , il perd son fils Frédéric, âgé de un an.

Les Pissarro invitent l'artiste et sa femme à séjourner chez eux pour les distraire de leur chagrin .

Son ami Cross le soutient aussi dans cette épreuve douloureuse.

Plus que jamais , Luce se réfugie dans la peinture.

L 'ŒUVRE On ne peut s'empêcher de comparer cette toile sombre, aux accents presque drama­ tiques, avec les vues exécutées à Charleroi.

On y retrouve la même prédominance de cou­ leurs froides comme le bleu, le mauve et le noir, interrompues par quelques touches incan­ descentes de rouge.

Ce bateau, à la fois sinistre et irréel, se détache contre des volutes de fumée rose qui illuminent légèrement la toile.

Po urtant , Luce reste sensible à la beauté Pour se déma r9ue r de leur s aînés, les néo-im p ress ionnis tes dédaignen t les cam P.a g nes rian tes et s'int éres se nt à la natu re t ra nsf ormée par l' h o mm e.

Maximilien LUCE 1858-1941 • Bateau à quai • Huile sur toile 46 cm x 65 cm • Signé bord droit «Luce ~ • Peint en 1895 • Localisation : collection particulière • Expositions : Turin, 1964-1965 ; Tel Aviv, Vevey, 1965; Charleroi, 1966 de ce paysage: il restitue l'eau scintillante avec de minuscules touches bleues et or, typiques du style néo-impressionniste.

le ciel flamboyant est rendu par d'innombrables points orange, roses et lilas.

Aucune silhouette n'anime cette vue, si bien qu'on a l' impression d'être face à un vaisseau fantôme.

On n'en est pas moins fasciné par cette œuvre insolite, mais empreinte d'une indéniable poésie.

Deux ans plus tard, Luce s'éloignera du néo-impres­ sionnisme pour adopter un style plus souple, plus approprié à son tempérament.

LA CRITIQUE Gustave Geffroy est un de ceux qui ont le mieux apprécié le peintre: «Ce qu i est i mpo r ta nt, c'e st d ' avoir gardé , comme l' a fa it Ma xi milien luc e, le goût passionné de la lum ière et de la vérité , c' est d'avoir obéi à la natu re d'artiste qu' est la sienne .

Chez lui, aucun artifi ce, aucun e convention .

Il va tout droit son chem in , il regarde , il comprend , et i l exp rim e» , écrit-il.

LA COTE Une toile de la même époque, Camaret, la digue , a changé de main pour 1,225 millions de francs français (220000 dollars) lors d'une vente aux enchères à New York en 1992.

Pour s'offrir une huile de Luce, il faut compter entre 12000 FF (2000 dollars) et 2,2 millions de francs français (400 000 dollars).. »

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