Databac

Mauritanie (2001-2002) Dissolution du second parti d'opposition

Publié le 20/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Mauritanie (2001-2002) Dissolution du second parti d'opposition. Ce document contient 812 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Mauritanie (2001-2002) Dissolution du second parti d'opposition Après avoir mis un terme, en octobre 2000, à l'existence de l'Union des forces démocratiques (UFD, opposition), par la voix de Cheyakh ould Ely, ministre de la Communication, le gouvernement du président Maaouya ould Taya n'a pas hésité à interdire, le 2 janvier 2002, Action pour le changement (AC), l'autre principal parti d'opposition légale en Mauritanie.

«Les dirigeants d'Action pour le changement tiennent au Parlement des discours violents et racistes qui cherchent à nous ramener à la situation de 1989, qui avait opposé la Mauritanie au Sénégal, où des centaines de nos compatriotes ont perdu vies et biens», devait justifier le ministre. Pour la première fois, l'opposition avait pris part aux élections législatives tenues en octobre 2001.

Même si la majorité est revenue au Parti républicain démocratique et social (PRDS, au pouvoir), l'opposition avait obtenu 11 sièges dont 4 à AC.

En revanche, aux municipales d'octobre 2001, le PRDS n'avait concédé à l'opposition que 32 communes sur 216.

C'est pour assurer sa réélection que le colonel ould Taya a écarté Ahmed ould Daddah (chef de l'UFD), qui l'avait affronté à la présidentielle de janvier 1992 et, en 2002, Messaoud ould Boulkheir (chef d'AC) qu'il redoutait visiblement à cause de sa popularité grandissante. Sur le plan économique, la Mauritanie, soutenue par le groupe français Ballouhey, a remis en marche son usine des Grands Moulins (au prix de 8,7 millions €).

La capacité de production de ces moulins est estimée à quelque 90 000 tonnes de farine et 60 000 tonnes de son.

On s'interrogeait toutefois sur la possibilité d'atteindre de tels résultats, en sachant que le blé devrait être importé.

Les boulangeries sont régulièrement dans la pénurie, d'où la montée fréquente du prix du pain.

Un doute planait également sur les productions pétrolières.

Les prévisions de l'offshore mauritanien, qu'on disait pouvoir produire jusqu'à 180 millions de barils par an, ont été revues à la baisse. Selon la compagnie australienne Woodside Petroleum, l'un des partenaires d'exploitation, la capacité réelle serait de 65 millions de barils.

La compagnie italienne Agip s'est retirée du deuxième bloc d'investissement au début de l'année 2002.

Le programme d'études sismiques concernant le permis de forer a été retardé.

C'est finalement la société sud-africaine Energy Africa qui s'est substituée à Agip.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles