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Mauritanie 1997-1998

Publié le 20/09/2020

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« Mauritanie 1997-1998 Malgré un faible taux de participation aux élections présidentielles du 12 décembre 1997 (34 %), le président Maaouya Ould Taya s'est fait réélire pour un second mandat de six ans.

L'opposition, qui n'avait pas confiance dans la volonté du pouvoir d'assurer la transparence du scrutin, l'a boycotté.

Elle a aussi protesté contre la visite en Mauritanie, le 5 septembre 1997, du président français Jacques Chirac, trois mois avant ce scrutin, la voyant comme une caution à un régime peu respectueux des droits de l'homme. L'autre fait politique majeur de la période a été la vague d'arrestations du 17 janvier 1998 qui a suivi la diffusion par la chaîne télévisée France 3, deux jours auparavant, en marge du rallye Paris-Dakar, d'un documentaire sur l'esclavage persistant dans le pays malgré son abolition officielle en 1981. Parmi les personnes incarcérées figuraient les militants anti-esclavagistes Boubacar Ould Messaoud leader de SOS-Esclaves et Cheikh Saad Bouh Kamara président de l'Association mauritanienne des droits de l'homme.

Ils ont été accusés de " faux et usage de faux " et d'" intelligence avec l'étranger ". Condamnés le 24 mars à trois mois de prison, ils ont été graciés par M.

Ould Taya à la suite d'une forte campagne de mobilisation internationale. Sur le plan économique, toujours dans l'incapacité de protéger ses côtes parmi les plus poissonneuses du monde, la Mauritanie tire peu de bénéfices de son activité de pêche.

Celle-ci constitue pourtant sa principale richesse et représente 56 % des exportations.

La production du minerai de fer a poursuivi un déclin engagé depuis plusieurs années.

Par ailleurs l'État est resté aux prises avec le poids de sa dette extérieure (2,36 milliards de dollars, soit environ 200 % de son PIB).

Les institutions internationales ont continué de manifester leur confiance au pays.

La Banque africaine de développement (BAD) lui a accordé un prêt de 4,4 millions de dollars en 1998 et la Banque mondiale 430 millions pour une période allant de 1998 à 2001.

Quant au taux de croissance économique, il a légèrement progressé, passant de 4,4 % en 1997 à 4,5 % en 1998, autorisant certains espoirs. Les principaux défis restent la maîtrise de sa forte poussée démographique (avec un taux de croissance annuel de 2,6 %) et l'exode de populations qui fuient les zones rurales vers les deux principales villes : Nouakchott, capitale administrative, et Nouadhibou, capitale économique.

L'insuffisance du soutien à l'agriculture et la centralisation excessive des pôles de décision expliquent en partie l'ampleur de cet exode.. »

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