Mauritanie (1992-1993)
Publié le 20/09/2020
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Mauritanie (1992-1993)
Élu pour six ans, en janvier 1992, disposant d'une assemblée monocolore à sa
dévotion et jouissant à la fois de l'absence de vrais leaders d'opposition et
surtout d'une stratégie cohérente, le président Maaouya Ould Sid'Ahmed Taya
apparaissait à la mi-1993 comme l'un des rares chefs d'État du continent à
trouver sa position consolidée plutôt que fragilisée par la transition
démocratique.
A la différence de ses pairs de l'Union du Maghreb arabe (UMA),
qui a tenu un "sommet" à Nouakchott en novembre 1992, M.
Ould Taya n'a, de plus,
pas été directement confronté au "péril" islamiste.
Certes, à l'image du jeune
imam Sidi Yahia, officiant dans la mosquée du 5e arrondissement de Nouakchott,
les religieux radicaux existent et recrutent, essentiellement parmi les
harratines (affranchis) qui peuplent les bidonvilles nés de l'exode rural.
Mais
ce phénomène, dans une société très tribalisée, est demeuré marginal.
L'opposition n'a pas tardé à se diviser.
En juin 1993, la plupart des anciens
notables maures ont suivi Hamdi Ould Moukness dans la création d'un nouveau
parti modéré, l'Union pour le progrès et la démocratie.
Les harratines du
mouvement El Horr, dirigé par Messaoud Ould Boulkheir, ont, pour leur part,
affirmé une stratégie de plus en plus autonome.
Et les Négro-Mauritaniens ont
continué de mettre en avant leurs revendications propres: retour des expulsés
d'avril-mai 1989 et jugement des officiers responsables de l'assassinat de plus
de trois cents militaires noirs lors de la découverte d'un "complot" en novembre
1990.
Ces divisions internes se sont traduites, lors de la brutale dévaluation de
l'ouguiya en décembre 1992, par une paralysie des forces d'opposition.
Imposée
par le FMI (Fonds monétaire international) et la Banque mondiale, elle s'est
accompagnée d'une flambée des prix qui a frappé de plein fouet l'une des
populations les plus pauvres du continent africain.
Anticipant sur des troubles
éventuels, le pouvoir a assorti cette mesure de deux semaines de couvre-feu..
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