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Maurice Thorez

Publié le 16/05/2020

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« Fils de mineur, entré au parti socialiste en 1919, il choisit en 1920 le parti communiste et en gravitrapidement les échelons.

En 1925, il entre au bureau politique, en 1930, il est secrétaire général.

Députéd'Ivry, il signe en 1934 le pacte d'unité avec la SFIO.

Après la victoire de juin 1936, il ne participe pas augouvernement, le PC se contentant de soutenir le PS.

La signature du pacte germano-soviétique l'oblige àentrer dans la clandestinité : mobilisé en 1939, il déserte et s'enfuit en URSS.

Condamné en 1940 à six ansde prison, il est gracié en novembre 1944 par un décret du général de Gaulle.

Rentré en France, denouveau député, il participe au gouvernement puisque le parti est entré dans la majorité et a modifié sapolitique.

Il est ministre d'Etat et vice-président du Conseil dans le deuxième cabinet de Gaulle ; lorsquecelui-ci démissionne, le PC revendique la présidence du gouvernement pour Thorez mais le MRP refuse et,jusqu'en 1947, Thorez garde les mêmes fonctions dans les gouvernements Gouin, Bidault, Ramadier.Après l'éclatement du tripartisme en mai 1947, les communistes retournent dans l'opposition.

Thorezreste secrétaire général du parti jusqu'en 1964 et meurt pendant un séjour en URSS. Maurice Thorez (1900-1964) Un stalinien inconditionnel.

Né à Noyelles-Godault (Pas-de-Calais), en 1900, d'une famille de mineurs, Maurice Thorezpioche le charbon dès l'âge de 12 ans.

Il connaît très tôt les difficultés d'une classe ouvrière en pleine crise: en1920, avec la majorité du parti socialiste, il adhère à la IIIe Internationale.

Après son service militaire (1920-1922), ils'inscrit aux Jeunesses communistes, puis à la C.G.T.U., elle aussi à ses débuts.

Ses activités politiques lui coûtentson emploi.

Grâce à sa combativité et à sa discipline, il gravit rapidement les échelons: délégué au IIe Congrès duparti communiste (1922), il est nommé secrétaire de la fédération du Pas-de-Calais (1923).Dès lors, la vie de ce permanent se confond avec celle du parti.

«Au congrès de Lyon (1924), écrit-il dans Fils dupeuple, je suis élu membre du Comité central du parti communiste.

En octobre 1924, je deviens secrétaire de larégion du Nord.» En 1925, Thorez est membre du Praesidium du congrès de Clichy.

Le parti communiste lui témoignesa confiance en l'envoyant en URSS, où il fait la connaissance de Staline: il devient un partisan convaincu des idéeset des méthodes du dictateur rouge.

Désormais, Thorez a la confiance de l'Internationale.

Il est placé à la directiondu Comité d'action contre la guerre du Rif, ce qui, en 1925, lui vaut une condamnation et une promotion au Bureaupolitique.

C'est bientôt, au pas de charge, son entrée dans la clandestinité, son arrestation (1929), sa libération(1930), sa rencontre avec Jeannette Vermeersch, sa future compagne, son accession au secrétariat politique.

Ilaffronte la coalition Barbé-Célor (1931), puis Jacques Doriot.En 1932, il est élu député d'Ivry, siège qu'il gardera jusqu'en 1939.

Après les manifestations antifascistes de 1934 etdurant le Front populaire, il cherche à se rapprocher des ouvriers catholiques.

Il devient secrétaire général en 1936.En octobre 1939, le Comité central le pousse à quitter le pays.

Arrivé à Moscou, il participe, en 1943, aux débatssur la dissolution du Komintern.

Il ne rentre en France qu'en novembre 1944, pour être élu aux deux Assembléesconstituantes (1945-1946), puis à l'Assemblée nationale.

De 1945 à 1946, il est ministre d'Etat dans legouvernement de Gaulle, puis vice-président du Conseil dans les cabinets suivants.

Mais il quitte le ministèreRamadier avec ses autres collègues communistes (1947).

En 1953, il reprend la direction du parti après uneinterruption de trois ans due à une hémorragie cérébrale, suivie d'une convalescence en URSS.

En 1964, peu avantsa mort, il est nommé président du parti communiste.

Aujourd'hui, une ville ukrainienne porte son nom.. »

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