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Maurice PaléologueUn diplomate racé.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Maurice Paléologue Un diplomate racé Georges Maurice Paléologue est l'au­ teur du Journal de l'affaire Dreyfus 1894-1899, qui apporte des renseigne­ ments de première main sur l'une des époques les plus sombres de la III• Ré­ publique; cet ouvrage ne paraît qu'en 1955.

L'écrivain sait de quoi il parle, puisqu'il a été attaché au service des Affaires réservées du Quai d'Orsay entre 1886 et 1906.

Mais sa notoriété ne tient pas à la seule affaire Dreyfus.

Il appartient à une illustre famille qui se rattache à Manuel Il, un des derniers empereurs d'Orient.

Paléologue, sorti de l'université avec une licence en droit, doit aussi beaucoup aux lettrés et aux artistes qui fréquentent le salon de sa mère.

Il s'initie à la vie poli­ tique comme attaché au cabinet Freyci­ net, alors ministre des Affaires étrangè­ res.

En 1882, il est envoyé à Tanger, où il devient rapidement secrétaire de léga­ tion.

En 1885, il est troisième secrétaire de l'ambassade de Rome qu'il quitte pour se rendre en Chine et en Corée, chargé d'importantes missions.

En 1886, il revient à la direction poli­ tique du service intérieur, qu'il ne quitte plus jusqu'en 1906.

Il y connaît quel­ ques moments désagréables, notamment quand il doit déposer au procès Dreyfus (1899).

Ministre plénipotentiaire en Espagne en 1906, il est envoyé à Sofia l'année suivante, avant d'être nommé directeur des Affaires publiques et com­ merciales au Quai d'Orsay (1912-1914).

En janvier 1914, grâce à la confiance dont il jouit auprès de Delcassé et de 1859-1944 Poincaré, il est désigné comme ambas­ sadeur en Russie, la principale alliée de la France.

Il joue là un rôle important, peut-être capital dans le déclenchement de la guerre .

De 1914 à 1917, il réussit à obtenir un accroissement important de l'effort militaire russe.

Il rédige La Rus­ sie des Tsars pendant la Grande Guerre (1921-1922).

Mais l'intérêt principal de ces souvenirs provient de ce qu'il fut l'unique témoin occidental des événe­ ments qui ont agité Petrograd depuis la coupure des communications entre la Russie et les Alliés.

Il ne quitte d'ailleurs son poste qu'après la révolution de mars.

Il prend sa retraite en 1921 et peut désormais se consacrer à la carriè­ re littéraire qui lui tient tant à cœur .

Il a déjà jeté un regard clairvoyant sur les pays qu'il a visités: on lui doit d'excel­ lents articles sur le Maroc (1883) et un volume sur L'Art chinois (1888).

Rome, impressions d'histoire et d'art, a été couronné par l'Académie (1902).

Cet écrivain élégant, fm psychologue, est aussi un grand critique, comme en témoignent son Vauvenargues (1889) et son Alfred de Vigny (1892).

il se distin­ gue enfin comme romancier avec Profils de femmes (1895) et Le Point d'honneur (1907).

L'Académie française l'accueille en 1928; 2 / 2. »

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