Databac

PEINTURE: Maurice de Vlaminck (1876 - 1958)

Publié le 09/12/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : PEINTURE: Maurice de Vlaminck (1876 - 1958). Ce document contient 0 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Littérature
Personnage hors du commun et attachant, Vlaminck commença la peinture en dilettante et il laissa parler son tempérament qui bouscula les valeurs traditionnelles de la peinture. Il s'affirma comme le chef de file du fauvisme et montra de réels talents littéraires. Du vélo au violon. Issu d'une famille belge protestante, dont le père et la mère étaient professeurs de musique et qui s'établit en 1879 au Vésinet (Yvelines), Vlaminck fut un passionné de cyclisme. Il était un véritable athlète. Il commença à prendre des leçons de dessin vers l'âge de dix-huit ans, mais il peignait en autodidacte. A l'académisme, il opposait déjà la spontanéité et la subjectivité de l'instinct. Il était alors attiré par les toiles impressionnistes qu'il pouvait admirer dans les galeries parisiennes. Après son service militaire, il donna des leçons de musique et il fut violoniste dans un orchestre tzigane. Sa rencontre avec Derain, en 1900, allait être déterminante pour la suite de sa carrière. Il partagea avec lui un atelier dans un hôtel désaffecté et se consacra de plus en plus à la peinture. Alors enthousiasmé par les oeuvres de Van Gogh, Vlaminck fut encouragé par Matisse à participer au salon des Indépendants, pour lequel, en 1901, il peignit La Petite Fille à la poupée. Après un épisode littéraire, au cours duquel il écrivit notamment des romans licencieux (dont un illustré par Derain), il se lia au groupe du Bateau-Lavoir (Van Dongen, Picasso, Apollinaire, etc.).

« Maurice de Vlaminck (1876 - 1958) Personnage hors du commun et attachant, Vlaminck commença la peinture en dilettante et il laissa parler sontempérament qui bouscula les valeurs traditionnelles de la peinture.

Il s'affirma comme le chef de file du fauvisme etmontra de réels talents littéraires. Du vélo au violon. Issu d'une famille belge protestante, dont le père et la mère étaient professeurs de musique et qui s'établit en 1879au Vésinet (Yvelines), Vlaminck fut un passionné de cyclisme.

Il était un véritable athlète.

Il commença à prendredes leçons de dessin vers l'âge de dix-huit ans, mais il peignait en autodidacte.

A l'académisme, il opposait déjà laspontanéité et la subjectivité de l'instinct.

Il était alors attiré par les toiles impressionnistes qu'il pouvait admirerdans les galeries parisiennes.

Après son service militaire, il donna des leçons de musique et il fut violoniste dans unorchestre tzigane.

Sa rencontre avec Derain, en 1900, allait être déterminante pour la suite de sa carrière.

Ilpartagea avec lui un atelier dans un hôtel désaffecté et se consacra de plus en plus à la peinture.

Alorsenthousiasmé par les œuvres de Van Gogh, Vlaminck fut encouragé par Matisse à participer au salon desIndépendants, pour lequel, en 1901, il peignit La Petite Fille à la poupée.

Après un épisode littéraire, au cours duquelil écrivit notamment des romans licencieux (dont un illustré par Derain), il se lia au groupe du Bateau-Lavoir (VanDongen, Picasso, Apollinaire, etc.). L'explosion des "fauves". Lors de sa première participation au salon des Indépendants, en 1905, Vlaminck vendit un tableau, tout commeDerain ; leur acheteur était un amateur qui n'aimait pas la peinture moderne et qui cherchait les toiles les plus laidespour en faire cadeau à son gendre.

Pourtant, sa peinture avait conquis les plus exigeants ; la même année, eneffet, il exposait chez Berthe Weil et au salon d'Automne, s'affirmant comme le père du fauvisme.

L'année suivante,le célèbre marchand Ambroise Vollard acheta toutes les toiles de son atelier et, peu après, Kahnweiler le prit souscontrat.

A partir de là, la palette de Vlaminck s'assagit quelque peu.

Son expressionnisme naturel de la premièrepériode, fait de paysages dramatiques et tourmentés, devint plus nuancé.

Les contrastes lumineux se firent moinsdurs, les tons devinrent plus sourds et les couleurs moins violentes. Témoignage. "Pour en revenir à leur aspect physique, ils n'étaient pas du tout comme on s'imagine maintenant les peintres decette époque.

Ils étaient habillés, comme on disait, "à l'américaine", avec des complets de tweed à larges carreaux,des chapeaux melon, des cravates colorées.

Vlaminck un peu plus tard s'est fabriqué une cravate en bois." D.

H.Kahnweiler, Mes galeries et mes peintres. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles