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Marx : «Tu travailleras à la sueur de ton front»

Publié le 11/06/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Marx : «Tu travailleras à la sueur de ton front». Ce document contient 2523 mots soit 5 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

«Tu travailleras à la sueur de ton front !» Cette malédiction, Adam la reçut de la bouche de Jéhovah, et c'est bien ainsi qu'Adam Smith entend le travail ; quant au «repos» il serait identique à la «liberté» et au «bonheur». C'est le moindre souci de Smith que «dans son état normal de santé,de force, d'activité, d'habileté, de dextérité», l'individu ait également besoin d'une quantité normale de travail qui mette fin à son repos. Il est vrai que la mesure du travail semble venir de l'extérieur, dictée par les obstacles à surmonter en fonction du but à atteindre. Il ne soupçonne pas non plus que le renversement de ces obstacles constitue en soi une affirmation de liberté ; il ne voit aucunement la réalisation de soi, l'objectivation du sujet, donc sa liberté concrète qui s'actualise précisément dans le travail. Sans doute Smith a raison lorsqu'il dit que dans ses formes historiques : esclavage, corvée, salariat, le travail est toujours répulsif, qu'il apparaît toujours comme une «contrainte extérieure» et qu'en face de lui, le non-travail est «liberté» et «bonheur». Cela est doublement vrai pour un travail plein de contradictions, un travail qui n'a pas encore su créer les conditions objectives et subjectives (... ) qui le rendaient «attractif» propice à l'auto-réalisation de l'individu...» K. MARX, Principes d'une critique de l'économie politique.

« TEXTE Dégagez l'intérêt philosophique du texte suivant à partir de son étude ordonnée «Tu travailleras à la sueur de ton front ! » Cette malédiction, Adam la reçut de la bouche de Jéhovah, et c'est bien ainsi qu'Adam Smith entend le travail ; quant au «repos» il serait identique à la «liberté» et au «bonheur».

C'est le moindre souci de Smith que «dans son état normal de ,santé,de force, d'activité, d'habileté, de dextérité», l'individu ait également besoin d'une quantité normale de travail qui mette fin à son repos.

11 est vrai que la mesure du travail semble venir de l'extérieur, dictée par les obstacles à surmonter en fonction du but à atteindre.

Il ne soupçonne pas non plus que le renversement de ces obstacles constitue en soi une affir­ mation de liberté ; il ne voit aucunement la réalisation de soi, l'objectivation du sujet, donc sa liberté concrète qui s'actualise précisément dans le travail.

Sans doute Smith a raison lorsqu'il dit que dans ses formes historiques : escla­ vage, corvée, salariat, le travail est toujours répulsif, qu'il apparaît toujours comme une «contrainte extérieure» et qu'en face de lui, le non-travail est «liberté» et «bonheur».

Cela est doublement vrai pour un travail plein de contra­ dictions, un travail qui n'a pas encore su créer les conditions objectives et subjectives ( ...

) qui le rendaient «attractif» propice à l'auto-réalisation de l'individu ...

» K.

MARX, Principes d'une critique de l'économie politique.

Approche du texte A.

Le thème: I� s'agit d'une réflexion sur �E sens du travai�) B.

Question implicite à laquelle le texte répond : Le travail n'a-t-i� qu'une va�E|o négative de peine, de contrainte, de punition ? Sinon quelle est sa valeur positive?. »

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