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Martin (Frank)

Publié le 15/05/2020

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« 1 / 2 'Zl novembre 1968 Série E-4 Fiche No 2736 Martin (Frank) 1.

Le compositeur suisse Frank Martin vit et travaille à Naarden (Hollande).

dans un isolement volontaire qui met peut-être sa notoriété en sourdine.

Elle devrait pourtant être éclatante.

Frank Martin a le mérite, en effet, d'écrire la musique la plus nouvelle en utilisant des moyens tout à fait classiques.

Il se réclame de Bach, mais ne renie pas Stockhausen, son ancien élève.

Il se sent " en profonde communion avec la musique de toujours ...

2.

Frank Martin est né à Genève le 15 septembre 1890, "dans la musique "• ses neuf frères et sœurs pratiquant tous le chant ou un instrument.

Lui-même apprend le piano et dès neuf ans met une mélodie aux petits poèmes appris à l'école.

A onze ans, il entend la « Passion selon Saint Matthieu "· C'est l'événement de sa vie.

Cette révéla­ tion, dans le climat luthérien où baigne son enfance (son père est pasteur), alimentera la veine religieuse et chorale de son œuvre(« Psaumes» et oratorios:" ln Terra Pax "• « Pilate ...

etc.).

3.

Bach est le fondement, la basse qui conduit l'œuvre tout entière.

S'inscrivent là­ dessus d'autres influences précises: Haydn pour la liberté rythmique, Mozart pour l'équilibre et la mesure, Schumann pour l'expressivité, Debussy et ses enchaînements d'accords parallèles.

On approche des plus modernes.

Frank Martin ne récuse pas Schonberg.

«La série, dit-il, n'est qu'une barrière qui m'apprend à mieux sauter ...

Anciens et nouveaux, tous ces apports se mêlent dans le "Vin herbé" (1941), oratorio profane sur Tristan et Iseult, pièce apparemment si tonale qu'on n'y soupçonne pas la présence d'une série dodécaphonique.

4.

L'atonalisme n'ayant pour lui aucun sens musical, Frank Martin manie la technique sérielle comme un écrivain les adjectifs: pour colorer le substantif, pour accentuer la sombre monotonie de " Golgotha "• le côté diabolique, bouffon ou comique d'un épi­ sode, non d'une pièce entière.

De même le chromatisme, son procédé de prédilection, obéit toujours, chez lui, aux lois traditionnelles de l'harmonie.

5.

De son unique "Symphonie,.

(1937), Frank Martin a dit: " C'était une forêt vierge; j'ai passé ma vie à défricher.» Pour conquérir la simplicité, il n'a jamais simplifié.

En témoignent son «Mystère de la Nativité» (1939), limpide à l'audition, et pourtant d'une grande subtilité d'écriture; et plus encore le "Concerto de Violoncelle» (1966), qui tire sa force, et sa nouveauté, d'une suite enchaînée d'accords parfaits mineurs.

Point de développement, de juxtapositions superflues.

En dix ou douze minutes (durée idéale selon l'auteur), l'œuvre doit couler d'un seul grand mouvement, sur un tempo à peu près continu.

6.

Cette forme brève, dépouillée (si favorable à la chanson et à la mélodie) n'empêche pas la musique de Frank Martin d'être expressive et émouvante.

Non que l'auteur exprime ses sentiments personnels.

Mais pénétré de sa responsabilité d'artiste, il vou­ drait apporter à ceux qui l'écoutent " sinon la paix et la consolation, au moins ce senti­ ment de libération que suscite en nous la beauté. 2 / 2. »

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