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MAROT Clément

Publié le 07/11/2020

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On l'a comparé à La Fontaine (qui, de fait, l'a bien « pratiqué »). Sur le plan littéraire proprement dit, le rapprochement flatte un peu Marot, plus ingénieux qu'ingénu, mais il fit preuve en tout temps d'un plus grand courage, et le paya fort cher: prisons, abjuration publique imposée par la hiérarchie de l'Église, exils répétés, et disgrâce finale. Ainsi qu'il l'a dit lui-même: Il ne faut que deux faux témoins / Au temps qui court pour faire un homme / Roustir au feu comme une pomme. Boileau croit lui faire un grand honneur en louant son « charmant badinage». Les poèmes d'exil, les psaumes du grave Psautier huguenot (entre autres: Comm'on oït le cerf bruire... mis en musique par le fantasque Claude Lejeune et le farouche Goudimel); ou L'Enfer, œuvre vengeresse qui décrit les tortures qu'il a vu infliger à ses compagnons de prison; enfin les Élégies adressées à la jeune Anne d'Alençon qui lui inspire une passion brûlante mais chaste, toutes ces œuvres suffiront-elles à remettre à sa vraie place un poète aussi savoureux, spontané, imprévisible, qui n'eut que le tort de rester lui-même ? Désarmant de simplicité et de naturel, en un temps où les imitateurs du subtil Pétrarque envahissent la scène littéraire; huguenot amoureux de la vie, en un temps ou « l'esprit de réforme » ne se conçoit que sur le mode ascétique, il fut tenu par les uns et par les autres pour trop dangereux de son vivant; et, depuis l'époque classique, pour trop frivole. La critique moderne le découvre dans son inépuisable richesse, sa ferveur religieuse, sa puissance satirique; Les Élégies sont enfin publiées et commentées, et L'Enfer est édité en Amérique (voir la bibliographie ci-après). N'est-il pas juste de le voir à son tour l'heureuse victime des érudits, ce poète qui le premier songea à rééditer (1533) et à présenter au roi l'œuvre d'un confrère alors oublié de tous ses contemporains : François Villon ?

« 1 / 2 MAROT Clément 1496-1544 Poète, né à Cahors.

F ils de Jean M arot, poète co urtisan, le je une C lé­ment s e propose bien vit e de l e su ivre su r ce terrain, e t sollicite u ne pension royale p ar s a première Épître au ro i.

C elui-ci pr éfère passer le candidat à s a sœur, l a futu re reine d e Nav arre (1518 ), qui pour l 'heure l'embauche en qualité d e s ecr étaire, ma is, en fait, le passe à son mari, l e duc d'A lençon.

P endant pl usieurs année s, le poète va s uivre le duc aux a rmées en qualité de chroniqueur.

Du m oins peu t-il to ut à l ois ir s'adon- 2 / 2. »

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