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CLÉMENT MAROT

Publié le 09/12/2021

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« Dès 1512, Clément Marot écrit ses premières poésies.

Six ans plus tard, c'est une Epître à François Ier quilui permet d'accompagner Marguerite de Navarre lors de l'entrevue du camp du Drap d'or.

C'est sans douteauprès d'elle qu'il est instruit des exigences de la Réforme.

En 1526, une dénonciation l'envoie auChâtelet, où il est emprisonné.

Libéré le 1er mai 1526, il retrouve sa place à la Cour et succède à son pèreà la charge de valet de chambre du roi.

Régulièrement, il n'hésite pas à écrire au chancelier ou au roimême pour réclamer les appointements que la trésorerie omet de lui verser.

A nouveau, en octobre 1527,il est enfermé à la Conciergerie, et n'est libéré que le 5 novembre.

Les événements de sa vie, comme ceuxqui ponctuent ceux de la Cour et du royaume, sont les thèmes de ses poèmes, dont il publie un recueil en1532 à Lyon.

Celui-ci, intitulé L'Adolescence clémentine, est réédité à vingt-deux reprises dans les cinqannées qui suivent.

Dans la même période, Marot publie la Suite de l'adolescence clémentine et PremierLivre de la métamorphose, qui est une traduction du poète latin Ovide.

Après “ l'affaire des Placards ”,Marot est inscrit sur une liste de suspects.

Arrêté, il parvient à prendre la fuite et à se réfugier à Nérac,auprès de Marguerite de Navarre.

Il y est bientôt le secrétaire de la princesse Renée de France.

Il yrencontre peut-être Calvin.

C'est à la traduction des Psaumes qu'il consacre son temps ainsi qu'à sesPoésies, qui rassemblent des élégies, des épîtres, des rondeaux et des ballades, des chansons et desépigrammes.

La richesse et la pureté de sa langue sont devenues quelques années après la mort du poèteun exemple. CLÉMENT MAROT (1496-1544) Né à Cahors, il est le fils du rhétoriqueur Jean Marot.

Il passe son enfance dans le Quercy.

Puis son père, secrétairede la reine Anne de Bretagne, l'emmène avec lui à la cour.

L'enfant est placé comme page chez Nicolas de Neuville.Plus tard il se forme à la pratique du droit dans l'étude d'un procureur, appartient à la confrérie des Enfants sanssouci, mène la vie d'un étudiant tapageur.

En 1518, il entre au service de Marguerite d'Alençon, soeur du roi.

Sonesprit naturellement indépendant achève de s'émanciper.

A la suite d'imprudences, qui ont des airs de provocation, ilest emprisonné plusieurs fois.

Cependant il succède à son père comme valet de chambre du roi.

Poète brillant, bienen cour, il écrit de jolis vers d'amour à l'adresse d'une certaine Anne, probablement Anne d'Alençon, nièce deMarguerite.Compromis en 1534 dans l'affaire des placards, il quitte Paris en toute hâte, trouve refuge à Nérac auprès deMarguerite devenue reine de Navarre, et de là passe à Ferrare, ou règne Renée de France, acquise elle aussi àl'évangélisme.

Il ne peut rentrer d'exil qu'au bout de deux ans et doit, lors de son passage à Lyon, faire uneabjuration solennelle.Il connaît à la cour un regain de faveur.

Mais sa traduction des Psaumes le rend à nouveau suspect.

Il se réfugie àGenève, auprès de Calvin.

Déçu par l'accueil qui lui est fait, il quitte Genève pour le Piémont.

Il meurt à Turin en1544. PRINCIPALES OEUVRES Poésies. Elles furent l'objet de nombreuses publications séparées.

Un premier recueil parut en 1532 sous le titre d'Adolescence Clémentine.

Des recueils plus complets furent publiés en 1539 et 1544. Les deux pièces les plus longues sont Le Temple de Cupido (1515), poème allégorique imité du Roman de la Rose, etL'Enfer (1526), évocation satirique de la prison du Châtelet.

Les épîtres sont nombreuses : A son ami Lyon (1526),Au roi pour succéder en l'état de son père (1526), Au roi pour le délivrer de prison (1526), Au roi pour avoir étédérobé (1532), Au roi du temps de son exil à Ferrare (1535), A Monseigneur le Dauphin du temps de, son dit exil(1535).

Marot a écrit également des élégies, des ballades, des rondeaux, des épigrammes, des chansons, descomplaintes. Psaumes. En 1541, Marot publia Trente Psaumes de David mis en rime française.

En 1543, le livre fut grossi de la traduction de vingt nouveaux psaumes.

A la mort de Marot, il restait encore cent psaumes à traduire.

Le travail futachevé par l'écrivain calviniste Théodore de Bèze. MAROT ET LA TRADITION MÉDIÉVALE Marot est un disciple des grands rhétoriqueurs.

A ses débuts, il use indiscrètement de l'allégorie, par exemple dansLe Temple de Cupido, où il reprend sous une forme ramassée les thèmes du Roman de la Rose.

Il compose desballades, des chants royaux, des rondeaux.

A partir de 1520, il délaisse peu à peu les genres traditionnels, d'abord lechant royal et la ballade, ensuite le rondeau, à l'avantage de l'épître et de l'élégie.

Mais les équivoques, les jeux demots conservent sa faveur.

Son Eglogue sur la mort de Louise de Savoie (1531) contient malgré la gravité du sujetdes calembours détestables.

Il ne saura jamais résister à l'attrait des rimes amusantes : batelée (quand on répète larime à la césure du vers suivant), renforcée (quand on fait rimer les hémistiches entre eux), fratrisée (quand ladernière ou les dernières syllabes du vers se trouvent répétées au début du vers suivant), équivoquée (quand ellefait jeu de mots).

D'autre part le côté licencieux de son inspiration, sa verve satirique tournée contre les moines, lesjuges, les femmes attestent la persistance chez lui de la tradition médiévale.

Il a voulu se moderniser, se mettre augoût du jour: mais au fond de lui-même, il est resté fidèlement attaché à ses premiers maîtres. L'HUMANISME DE MAROT Bien qu'il n'eût pas reçu une très forte instruction, il savait assez de latin pour apprécier Virgile ou Ovide.

Il s'est. »

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