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MARLOWE

Publié le 16/05/2020

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« MARLOWE 1564-1593 NÉ quelques mois avant Shakespeare, le 6 février 1564, à Canterbury, _christopher Marlowe fut tué d'un coup de poignard dans l'œil, le go mai 1593, dans un cabaret de Deptford, près de Londres, au cours d'une querelle avec des amis(?), des complices(?), des tueurs à gages(?), dans des circonstances encore mystérieuses.

Cette mort spectaculaire, avec quelques autres faits sensationnels de sa courte existence et deux ou trois succès retentissants, font de Marlowe un élisabéthain de choix, presque le symbole d'un âge turbulent, génial et dramatique jusqu'à l'excès.

Sa vie se projette sur son œuvre, et, à l'opposé de Shakespeare, dont les plus hauts moments baignent dans l'impersonnalité, elle semble la conditionner, et, pour certains critiques, l'expliquer.

Son père était cordonnier, sa mère, fille de pasteur, la famille - 4 garçons et 5 filles - bien établie dans la petite bourgeoisie locale.

A quinze ans (c'est tard), Christopher Marlowe reçoit une bourse à la King's School, école célèbre fondée par Henry VIII à Canterbury, et l'année suivante (c'est tôt), il entre comme boursier à Corpus Christi College, Cambridge.

Il y restera sept ans, _jusqu'à son grade de Master of Arts qu'il obtint en 1587, mais il ne prendra pas les ordres, à quoi la bourse reçue destinait les bénéficiaires.

Sa carrière universitaire, cependant studieuse, fut traversée de remous et de quelques absences suspectes, et l'intérêt que lui porta le Privy Council lors de ses examens donne à croire qu'il fut, dès cette époque, employé à des missions secrètes sur le continent.

Mais déjà en 1587, précédant Shakespeare dont le nom n'est pas encore connu, il se rend célèbre par son Tamerlan.

Désormais c'est dans le Londres tumultueux des théâtres qu'il va vivre sa vie fiévreuse et agitée de poète et de dramaturge.

Cinq ans lui suffiront pour donner coup sur coup une série de chefs-d'œuvre inégaux, et pour se faire, aux yeux de ses contemporains comme devant la postérité, une réputation haïssable et enviée de créateur g~nial, de rebelle et de blas­ phémateur sans foi ni loi.

A Londres, il a maille à partir avec les autorités à plusieurs reprises.

Impliqué dans une affaire d'homicide, il est bientôt relaxé pour légitime défense.

Malgré de hautes protections -il appartient sans doute à l'équipe de Walsingham (Sir Francis - le fondateur du «Service de Sécurité» de la Couronne) -il reste suspect, mais pour son audace d'esprit, ses propos témé­ raires, ses fanfaronnades de libre-penseur.

Peu de semaines avant sa mort, il est prié de se tenir à la disposition de la police pour une affaire, cette fois très sérieuse : il est accusé d'athéisme.

Il n'avait pas fait mystère, dans les cercles littéraires et les tavernes, où se côtoyaient des esprits forts, des aristocrates et des individus peu recommandables, de son admiration pour Machiavel, le politicien cynique qui venait de saper l'harmonieuse unité morale du Moyen Age.

Il fréquente, croit-on, les réunions secrètes de l'inquiétante « École de la Nuit », où se groupent autour de Sir Walter Raleigh, des intellectuels subversifs.

Deux documents, peu de jours après son assassinat, vont fixer pour longtemps l'image aujourd'hui controversée, d'un Marlowe athée, rebelle et dévoyé, qui intrigue tant les commen­ tateurs modernes.

C'est d'abord la lettre de Thomas Kyd (l'auteur de la fameuse Tragédie Espa­ gnole, c.

1589) à Sir John Puckering : Kyd arrêté pour athéisme et sédition, désigna pour se tirer. »

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