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Christopher Marlowe (1564-1593)

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Christopher Marlowe (vers 1564-1593) Fils d'un cordonnier de Canterbury, Christopher Marlowe suivit de brillantes études à la King's School, puis entra en 1580 à l'université Corpus Christi de Cambridge. Ce document contient 276 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.


MARLOWE Christopher. Poète dramatique anglais. Né à Cantorbéry (Kent) le 6 février 1564, mort à Deptford Strand — faubourg de Londres — le 30 mai 1593. Il était le second des cinq fils de John Mar-lowe, membre de la corporation des cordonniers et tanneurs de Cantorbéry, et de Catherine, fille de Christopher Arthur, recteur de l’église Saint-Pierre de cette même ville. Il fit ses études à la « King’s School » de sa ville natale, puis, à partir de 1581, grâce à une bourse fondée par l’archevêque Matthew Parker pour les aspirants à la carrière ecclésiastique, à l’Université de Cambridge, au « Corpus Christi College » où, en 1584, il devint «bachelor of arts » et, en juillet 1587, « magister artium », en dépit d’une certaine opposition de la part des autorités académiques, vaincue seulement par l’intervention du conseil privé de la reine. De ce fait, on devrait déduire que, dès ce moment-là, Marlowe appartenait au service secret. Sur sa vie à Londres où il se fixa, semble-t-il, tout de suite après l’obtention de son second diplôme universitaire, on a peu d’informations. Comme Shakespeare, qu’il dut connaître, il demeurait dans le quartier théâtral de Shoreditch, sur la rive gauche de la Tamise, au nord du pont de Londres, au moins jusqu’au moment où la peste le persuada de s’en éloigner pendant l’été de 1592, pour se réfugier à Scadbury, dans le comté de Kent, chez son ami sir Thomas Walsingham, cousin du plus célèbre sir Francis. Nous ne savons pas quelles étaient ses ressources, puisqu’il n’exerça aucune profession et que l’argent produit par la vente de ses ouvrages littéraires existants et perdus ne put lui suffire. Il ne nous reste de lui que six tragédies, un court poème inachevé, quelques traductions et une brève poésie. La Tragédie de Didon, écrite en collaboration avec Thomas Nashe, est une œuvre de jeunesse. Sa renommée s’affirma avec Tamerlan le Grand , composé en deux parties à Cambridge, respectivement en 1586 et 1587. Quelques pièces aujourd’hui perdues suivirent peut-être, dont l’une sur la seconde guerre punique, à laquelle le poète fait allusion dans son prologue à La Tragique Histoire du docteur Faust , une autre sur Scanderberg dont parle Gabriel Harvey, et une troisième qui avait pour personnage central un prêtre du soleil fou et blasphémateur, à quoi Robert Greene fait allusion. Le Juif de Malte , tragédie de la vengeance, dut être composé entre la fin de 1589 et le début de 1590; Le Massacre à Paris [The Massacre at Paris], premier essai de drame historique conçu sur le modèle des tragédies de vengeance, dut venir tout de suite après; Édouard II , première tragédie historique digne de ce nom, fut écrit probablement en 1591, et, finalement, le Docteur Faust, inspiré par la traduction anglaise du Livre de Faust [Faustbuch], parue vers la fin de 1592, ne put être composé qu’entre la fin de cette année-là et le début de 1593; il n’est même pas à exclure qu’il ait pu demeurer inachevé à la mort de l’auteur. Ce fut le cas également de son poème Héro et Léandre qui eut différentes suites, dont les plus célèbres sont celle de Henry Petowe et surtout celle de George Chapman. En dehors de la pièce de vers intitulée Le Berger passionné à son amour [The Passionate Shepherd to his Love], on attribuait généralement à Marlowe un fragment descriptif reproduit par le Parnasse d’Angleterre [England’s Parnassus], que de récentes recherches ont révélé appartenir à un bref poème de Gervase Markham, Devoreux, que l’on croyait perdu. Les traductions des Amours d’Ovide et du premier livre de la Pharsale de Lucain remontent à la période de Cambridge. Dans la deuxième de ces traductions, Marlowe s’est entraîné à l’usage du pentamètre blanc dont il s’est magistralement servi dans Tamerlan le Grand et dans ses tragédies postérieures. Il semble qu’il ait également traduit L’Enlèvement d’Hélène de Colouthos, mais ce travail a été perdu. On a attribué à Marlowe une tardive tragédie, La Domination du désir, publiée en 1657, et une comédie perdue, Les Vacances de la jeune fille [The Maiden’s Holiday], inscrite au Stationer’s Register le 8 avril 1654 comme une œuvre de lui et de John Day. On a voulu voir aussi la main de Marlowe dans différents drames anonymes tels que Edward III, Locrine, Selimus, Le Règne troublé du roi Jean [The Troublesome Reign of King John], etc., ainsi que dans quelques-uns des drames de jeunesse de Shakespeare. Marlowe, ouvertement, fut accusé d’athéisme et, en secret, d’homosexualité. Il avait un tempérament violent, comme en témoigne la lettre de Thomas Kyd à sir John Puckering datée des premiers jours de juin 1593, et comme le confirment, d’une part, son duel commencé avec l’aubergiste William Bradley le 18 septembre 1589 et continué avec Thomas Watson — la mort de son adversaire entraîna les deux poètes en prison —, d’autre part le recours en justice des policiers de Holywell Street (le « constable » et le «vice-constable ») pour menaces de la part du poète, en mai 1592. Sa fin tragique dans une auberge borgne de Deptford Strand. de la main d’un certain Ingram Frizer, en présence du courrier diplomatique et espion Robert Poley, rentrant de La Haye, et de Nicholas Skeres, demeure toutefois entourée de mystère.

♦ «Un alchimiste de l’éloquence. » Nashe. ♦ « Longtemps méconnu à cause des préventions contre l’ultra-romantisme de son style et l'hétérodoxie de ses opinions..., Marlowe n’était pas seulement un poète d’une imagination fulgurante et d’une surprenante mélodie de vers, mais aussi un bâtisseur habile de drames et un manieur consommé de personnages. » Sir Edm. Gosse.

« Christopher Marlowe vers 1564-1593 Fils d'un cordonnier de Canterbury, Christopher Marlowe suivit de brillantes études à la King's School, puis entra en 1580 à l'université Corpus Christi de Cambridge.

Licencié ès lettres en 1584, il demeura dans la cité estudiantine, sans doute dans l'intention de devenir ministre anglican.

Ses absences répétées aux cours faillirent compromettre son obtention du “ Master of Arts ” en 1857, mais une étrange lettre du Conseil privé royal fut adressée aux autorités universitaires, les enjoignant à la clémence envers Marlowe, son manque d'assiduité étant dû à sa participation dans des missions secrètes cruciales pour le Service d'espionnage de la Reine Élisabeth.

Parallèlement, le jeune étudiant qui avait débuté sa carrière littéraire à Cambridge, publia en 1590 une tragédie-fleuve Tamerlan le Grand , qui sera la seule œ uvre éditée de son vivant.

Vers 1587, il partit pour Londres, déterminé à faire reconnaître ses talents de dramaturge, mais malgré le succès de Tamerlan , ses détracteurs condamnèrent la pièce pour blasphème.

Marlowe continuait ses missions d'espionnage, traînant dans les bas-fonds de Londres, où ses fréquentations mal famées éveillèrent les soupçons du gouvernement sur un éventuel double jeu de leur agent.

Après avoir interpellé et torturé son ami et amant Thomas Kyd, le Conseil privé de la reine lança un mandat d'arrêt contre le poète en mai 1593.

Curieusement, il fut condamné à une peine très légère et bientôt relâché pour être assassiné quelques semaines plus tard dans une auberge, au cours d'une rixe d'ivrognes dont les circonstances demeurent mystérieuses. Certains verront dans cette mort la punition divine réservée à un homme considéré comme un infidèle et séditieux “ défenseur de l'homosexualité et du tabac ”.. »

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