Marivaux, Les fausses confidences analyse

« Les fausses confidences, MARIVAUX 1737 Présentation de l’œuvre et de l’auteur :  Un noble du XVIllème siècle.

Pierre Carlet (qui se fait appeler Pierre Decarlet ou Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux) nait à la fin du XVllème siècle (on ne connaît pas sa date de naissance mais seulement sa date de baptême).

Il est issu de la petite noblesse normande mais sa mère est la sour de l'architecte du roi, ce qui lui donnera des entrées à la Cour.

Marivaux suit des études de droit et est reçu avocat.

Pourtant, il ne travaillera pas à l'issue de ses études : il épouse une femme fortunée dont la dot lui permet de vivre largement.

Il semble qu'il exerce n peu plus tard : il connaît en effet une faillite personnelle à la suite de la banque-route du système monétaire de 'économiste Law (qui aboutit à la ruine de 10% de la population).  Un auteur accompli.

Marivaux s'essaie à tous les genres : il s'illustre dans l'écriture de comédies (allant des comédies morales, des comédies d'amour, des comédies d'intrique) mais il écrit aussi des dames bourgeois (le drame est un mélange entre tragédie et comédie), des tragédies, des romans et des réflexions morales dans des journaux.  Un auteur moderne.

Marivaux fréquente ceux que l'on nomme les « modernes » : les auteurs qui pensent que la littérature doit être renouvelée, adaptée à 'époque contemporaine et que les plus grandes œuvres sont celles qui sont celles du temps (et qui 'opposent à ceux qui pensent au contraire que la qualité d'une œuvre dépend de la postérité de celle-ci, que 'est le temps qui dit si une œuvre est de valeur ou non).

La querelle entre « Anciens » et « Modernes » remonte au XVIlème et connait un regain de vigueur au XVIllème, en particulier au théâtre où des qenres nouveaux apparaissent : drame, comédie morale.  La fin du rèqne de Louis XIV (1643-1715) est marquée par une grande austérité (Madame de Maintenon impose une façon de vivre dévote à la Cour, la situation financière de la France est délicate, de nombreux conflits fragilisent davantage le pays).

A la mort du roi, la France connaît une période davantage frivole.  Avec le retour de cette légèreté, se développe le goût de la rencontre et des conversations : les intellectuels fréquentent des « salons ».

Ces « salons » (qui ne s'appellent pas « salons » au XVIllème mais « sociétés », des « maisons», des « cercles ») mêlent des politiques, des gens de lettres, des scientifiques qui se réunissent pour discuter des questions du temps (actualité philosophiques, littéraire, culturelle, voire Page 1 of 5. »