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Marivaux, Le père prudent et équitable, commentaire littéraire

Publié le 16/03/2021

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« Marivaux, Le père prudent et équitable, commentaire littéraire Introduction : Marivaux, auteur du 18ème siècle, est surtout connu pour ses comédies sentimentales. Une des plus réputées est “Le jeu de L‘amour et du hasard”, écrite en 1730.

Dans ce texte, Marivaux traite des rapports entre hommes et femmes, maîtres et domestiques, et l’amour est au centre des discussions.

Ces pièces de Marivaud s’inspirent ainsi des pièces de Molières, pourtant écrites près de 200 ans avant.

Elles s’inspirent aussi des textes de la commedia dell’arte, qui est un genre de théatre populaire italien.

Dans le récit que nous étudions ici, “Le Père Prudent et équitable”, le thème de l’amour et des discussions qui l’entourent est aussi présent.

C'est un sonnet, de rimes suivies AABB, de 12 syllabes par vers.

(alexandrins).

Ce sont de longues répliques (tyrades). On y retrouve, comme dans le texte “Tartuffe ou l‘imposteur” de Molière, une servante (elle aussi appellée Toinette), un père (Démocrite), sa fille (Philine).

Le père veut obliger sa fille à un mariage d’intérêt avec Ariste plus particulièrement.

Sa fille rêve d’un mariage de coeur avec Cléandre.

La domestique est présente.

Dans une première partie nous allons parler du conflit de génération entre Philine et Démocrite et dans une deuxième partie nous allons parler de l'autorité de Démocrite. 1 - Le conflit de générations est au cœur du dialogue Démocrite et Philine ont une génération d’écart et cela se remarque dans les critères de leurs choix d’un mari.

Et cet écart d’âge entraine un conflit sur le choix du mari et du mariage en fait.

C'est un conflit qui relève par son ampleur de l'époque de Marivaux, plus de la nôtre. - Philine veut un compagnon charmant.

C’est ce que dit son père vers 3, « Cléandre, ce mignon, à vos yeux est charmant ».

Et, elle souhaite faire un mariage d’amour, tel que le dit aussi Démocrite vers 30, « Vous suivez sottement votre amoureux caprice ».

Elle aussi commence à le dire vers 28, « Si mon cœur… ».

Démocrite ne la laisse pas finir sa phrase, et qualifie les désirs de sa fille de « caprices » (vers 30) sortis d’une « jeune cervelle » (vers 1).

- De son côté, Démocrite estime qu’un mari doit être un homme de biens, ayant du métier (Chevalier, vers 10), de l’expérience (finance, « un homme de finance », vers 9) ou de l’argent («de très grands biens », vers 13).Il veut que sa fille se marie avec des hommes très haut gradés. D’ailleurs, ce sont ces seuls choix : « Il s’offre trois partis », vers 9.

Pour lui, la différence d’âge avec le mari, n’a pas d’importance.

Il donne l’exemple de la cousine mariée à un homme plus vieux qui est heureuse dans son couple.

Et, il insiste même pour vanter cet amour : « les voilà, les plus charmants amours » (vers 20).

Démocrite est impératif et ditpar exemple au vers « vous seriez mariée en ce jour ! ».

L'avis de sa fille lui porte peu et le point d'exclamation fortifie l'ordre.

Enfin, Démocrite parle comme un homme de valeur avec des convictions.

Il dit par exemple de Cléandre, « c’est un colifichet qui voudrait nous surprendre », vers 26.

Démocrite ne croit pas en la bonne fortune de Cléandre et ne lui fait pas confiance . 2 – L'autorité très forte de Démocrite amène du comique Démocrite n’a pas l’intention de laisser de choix à sa fille.

Il a fait son choix et le lui dit.

En fait, il lui laisse le choix entre trois hommes qu’elle n’aime pas, mais que lui apprécie.

L'humour se voit à travers l'attitude très autoritaire de Démocrite, la situation de monologue, le vocabulaire choisi. _ Démocrite (qui n'est pas très démocrate) impose son point de vue de manière tellement forte qu'elle en est ridicule.

Il impose ses idées et clôt toute discussion.

Sa fille ne peut dire que trois mots « si mon coeur » vers 29.

« Il s’offre trois partis » (vers 9 ou encore « Taisez vous, je veux qu’on m’obéisse » (vers 29), « je veux être obéis »vers 1 (cet exemple est intéressant car il nous permet de savoir qu'ils etaient déjà entrain d'en parler), ou encore « Et, je ne prétends pas ici vous consulter » vers 32.

Il justifie quand même son autorité dans le vers 31, en précisant que choisir lui-même le mari de sa fille est bien pour elle, « C’est faire votre bien que de vous résister. »

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