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Maréchal B.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Maréchal B.

M.

Chapochnikov Théoricien de l'armée soviétique Boris Mikhaïlovitch Chapochnikov naquit en 1882, à Zlatooust, dans l'Dura!.

Il s'engagea dans l'armée russe en 1901 et, en 191 0, fut breveté d'état-major.

Au cours de la Première Guerre mondiale, il assura diverses fonctions d'état-major puis, en décembre 1917, fut élu comman­ dant de la division du Caucase.

En mai 1918, il figura parmi les officiers supé­ rieurs tsaristes qui optèrent pour l'Armée rouge.

Il joua un rôle important dans la création des services de renseignement de l'état-major soviétique et il organisa plusieurs opérations au cours de la guerre civile.

Pendant l'entre-deux-guerres, il occupa plusieurs postes importants.

Il commanda notamment les régions militaires de Mos­ cou et de Leningrad.

En 1928, il devint chef du grand état-major.

En 1931, sa carrière subit une courte éclipse lorsqu'il approuva l'œuvre de Trotski dans l'Armée rouge.

Mais il ne tarda pas à s'imposer de nouveau grâce à son livre en trois volu­ mes, «Le Cerveau de l'Armée».

Chapoch­ nikov préconisait un état-major puissant, coopérant étroitement avec le gouverne­ ment à l'élaboration des plans.

On raconte que, lorsque Chapochnikov assura la direction de l'Académie militaire de Frounze, de 1932 à 1937, Staline lui­ même assista à ses conférences.

En 1937, Chapochnikov redevint chef d'état-major et, à ce titre, essaya de redonner confiance à l'Armée rouge ébranlée par les purges.

Il organisa l'occu­ pation de la Pologne orientale en 1939, puis la seconde campagne de Finlande en 1940.

Au mois de mai, on le nom ma maréchal.

En août, il démissionna pour raisons de santé, mais il rejoignit son poste l'année suivante.

Pendant la guerre, il fit partie de la «Stavka».

Toutefois, sa santé ne cessa de se dégrader et, en novembre 1942, il dut partir à la retraite.

Il occupa cependant des fonctions de con­ seiller militaire à l'Académie militaire supérieure.

Il mourut en mars 1945 et fut inhumé à l'intérieur de l'enceinte du Krem­ lin.

Ce doctrinaire de l'Armée rouge a laissé le souvenir d'un organisateur de talent au cours d'une des plus noires pé­ riodes de l'histoire de son pays. 2 / 2. »

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